Titre original :

Apport diagnostic des biopuces ISAC® et ALEX® dans l’anaphylaxie inexpliquée

Mots-clés en français :
  • Anaphylaxie
  • inexpliquée
  • biopuces multiallergéniques
  • ISAC®
  • ALEX®

  • Anaphylaxie
  • Biopuces
  • Allergènes
  • Dépistage
  • Prise en charge personnalisée du patient
  • Diagnostic différentiel
  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Allergènes
  • Prise en charge personnalisée du patient
  • Diagnostic différentiel
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2025ULILM281
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/10/2025

Résumé en langue originale

Contexte : L’anaphylaxie inexpliquée est définie par la survenue d’un syndrome d’anaphylaxie sans facteur déclenchant identifié. Préciser l’apport éventuel des biopuces multiallergéniques dans la démarche diagnostique de ces situations permettrait une meilleure prise en charge des patients. Méthode : Étude rétrospective à partir des données du laboratoire d’immunologie du CHRU de Lille (2020-2024), incluant les puces ISAC® et ALEX® réalisées dans l’indication « anaphylaxie inexpliquée ». Analyse comparative en fonction de l’identification de l’allergène causal grâce à biopuce ou d’un diagnostic différentiel. Résultats : 73 cas d’anaphylaxie inexpliquée étaient étudiés. Dans 44 cas (60,3%) au moins un cofacteur d’anaphylaxie était associé, principalement pic pollinique (20,5%), traitement par ß bloquant (13,7%) et effort physique (13,7%). Les résultats de biopuce mettaient en évidence des sensibilisations alimentaires et respiratoires ainsi que les profils de sensibilisation, le plus souvent un profil NPC2 (27,4%), PR10 (19,2%) et utéroglobine (13,7%). Finalement, dans 12 cas (16.4%), la biopuce a permis l’identification d’un allergène imputable. Les patients pour lesquels la puce a permis l’identification d’un allergène étaient plus jeunes (âge moyen : 15,9ans vs 31,3ans, p=0,02), avec atopie familiale (p<0,01), sensibilisation alimentaire (p<0,01), polysensibilisation respiratoire (p=0,02) et anaphylaxie survenue avec un cofacteur effort physique (p=0,05). En l’absence d’identification d’un allergène, un diagnostic différentiel était réalisé a posteriori dans 12 cas (16,4%). Au total, dans 24 cas (32,9%), il existait un apport diagnostic de la biopuce (identification d’un allergène probable ou mise en évidence d’un autre diagnostic), plus fréquemment en cas d’atopie familiale (p=0,02) et d’effort physique (p=0,01). Dans l’analyse multivariée, les facteurs associés à un apport diagnostic étaient une sensibilisation alimentaire (OR 6,85 ; IC 1,60–29,29) et l’atopie familiale (OR 4,10 ; IC 1,03–16,26). Conclusion : Les puces multiallergéniques sont potentiellement utiles dans la démarche diagnostique des situations d’anaphylaxie inexpliquée. Néanmoins, dans un axe scientifique et médico-économique, le recours à l’utilisation de ces biopuces pourrait être limité dans cette indication prenant en compte nos résultats. Il serait utile de confronter nos résultats à d’autres centres et de valider cet algorithme dans une étude prospective multicentrique.

  • Directeur(s) de thèse : Pouessel, Guillaume

AUTEUR

  • Hays, Solène
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