Titre original :

Comparaison de la densité minérale osseuse et des autres facteurs de risque d’ostéoporose chez des patients obèses et non-obèses évalués dans la filière fracture du CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Ostéoporose
  • obésité
  • densité minérale osseuse
  • T-score
  • filière fracture

  • Obésité
  • Obèses
  • Ostéoporose
  • Fractures ostéoporotiques
  • Densitométrie osseuse
  • Scores en médecine
  • Obésité
  • Ostéoporose
  • Fractures ostéoporotiques
  • Densité osseuse
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2022ULILM416
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2022

Résumé en langue originale

Contexte : L’ostéoporose et l’obésité sont tous deux des problèmes de santé publique majeurs. Ces dernières années il a été montré que contrairement à une idée reçue, l’obésité était un facteur de risque de fracture ostéoporotique, malgré une densité minérale osseuse plus élevée que dans la population générale. Objectif : L’objectif de notre étude était de montrer que le T-score moyens des sujets obèses ayant présenté une fracture ostéoporotique est plus élevé que celui des patients non-obèses, malgré un surrisque de fracture ostéoporotique chez patients obèses et de mesurer la différence de T-score. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective qui s’appuie sur les données de la filière fracture du CHU de Lille, pour les patients identifiés entre janvier 2016 et mai 2021. Les caractéristiques démographiques ainsi que les facteurs de risque d’ostéoporose, les données de la DMO et les sites fracturaires étaient recueillis et analysés avant de les comparer entre patients obèses versus patients avec un IMC normal et patients en surpoids. Résultats : Sur 712 patients inclus, il existait 80,1% de femmes et 86,3% de fractures sévères. On observait une DMO significativement plus élevée à l’ensemble des sites de mesures chez les patients obèses avec un T-score moyen au rachis lombaire à -0,6DS IC 95% [-0,3 ; -1,0], à la hanche totale à -0,7DS IC 95%[-0,5 ; -0,97] et au col fémoral à - 1,5DS IC 95% [-1,3 ; -1,7] contre un T-score moyen au rachis lombaire à 1,6DS IC95%[- 1,5 ; -1 ,8], à la hanche totale à -1,8DS IC 95% [-1,7 ; -1,9] et au col fémoral à -2,1DS IC95% [-2,0 ; -2,2] chez les patients non-obèses, soit une différence moyenne de - 1,0DS. On observe également une diminution du risque de fracture de l’extrémités supérieure du fémur et une augmentation du risque de fracture de l’extrémités supérieure de l’humérus. Conclusion : Notre étude montre des valeurs de T-score plus élevées chez les patients obèses versus patients avec IMC normal et en surpoids, en faveur d’une inadéquation entre les recommandations françaises d’indication thérapeutique basé sur les valeurs du T-score et les valeurs du T-score objectivées chez les patients obèses.

  • Directeur(s) de thèse : Paccou, Julien

AUTEUR

  • Marchasson, Gauthier
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