Titre original :

Evaluation des pratiques et impact économique de la recherche et de la prise en charge de la carence en vitamine D en médecine polyvalente post-urgence et au sein du pôle gérontologie du CHU de Lille : peut-on être plus efficient ?

Mots-clés en français :
  • vitamine D
  • dosage
  • population gériatrique
  • impact économique

  • Carence en vitamines D
  • Personnes âgées -- Soins hospitaliers
  • Prescription médicale
  • Continuité des soins
  • Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
  • Conseil à l'officine
  • Soins médicaux‎ Coût
  • Carence en vitamine D
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Patients hospitalisés
  • Services pharmaceutiques
  • Continuité des soins
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Coûts des soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2018LILUE101
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 21/09/2018

Résumé en langue originale

Le dosage de la vitamine D est un acte biologique couramment prescrit chez les patients de gériatrie. Notre objectif était d’évaluer les pratiques de cette prescription et de la supplémentation qui en découle. Après avoir mesuré le coût de ces dosages, nous avons tenté de retrouver des facteurs prédictifs de carence afin d’étudier la possibilité de restreindre le nombre de dosages au minimum. Cette étude rétrospective a examiné l’ensemble des dosages prescrits en médecine polyvalente post-urgence et sur le pôle gérontologie du CHU de Lille, sur une période d’un an. Les supplémentations ont été récupérées à partir des relevés d’administration infirmiers et des courriers de sortie médicaux. Ces mêmes courriers ont servi au recueil des facteurs prédictifs de carence pour l’analyse statistique. L’étude a inclus 1828 patients pour lesquels 2294 dosages ont été prescrits. Parmi eux, 1612 patients ont fait l’objet d’une évaluation des pratiques et d’une analyse statistique (courrier de sortie interprétable). Les patients étaient âgés de 84 ans en moyenne et avaient un taux moyen de vitamine D à 22 ng/mL. De nombreux patients ont bénéficié d’au moins deux dosages au cours d’une même hospitalisation (13%) ou au cours de l’année (20%). Le dosage semble avoir été réalisé chez 58% des patients hospitalisés en MCO, chez lesquels un risque d’ostéoporose ou des antécédents de chutes seraient les indications principales. Une supplémentation est initiée ou indiquée à la sortie dans 62% des cas mais seraient en accord avec les recommandations de Souberbielle dans seulement 40% des cas. Sur l’année, le coût des dosages a été de 24 156 euros pour un gain de 3 521 euros. La supplémentation au domicile était le paramètre impactant le plus le risque de carence, en le diminuant jusqu’à 93%. La prescription du dosage de la vitamine D et de la supplémentation ne sont pas toujours prescrites de façon pertinente. De plus, les pratiques actuelles sont d’un coût non négligeable pour le pôle gérontologie. Doser de façon moins systématique tout en supplémentant davantage ne semblerait pas dégrader la pratique clinique actuelle, tout en maintenant un rapport bénéfice-risque favorable pour le patient. Promouvoir le lien ville-hôpital semble aussi indispensable à une bonne prise en charge de l’hypovitaminose D.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Orfi-Dambrine, Mathilde

AUTEUR

  • Cornille, Matthieu
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