• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie hospitalière
• Identifiant : 2018LILUE083
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 13/07/2018

Résumé en langue originale

L’agitation psychomotrice est une manifestation clinique rencontrée dans de multiples et diverses pathologies psychiatriques pouvant nécessiter le recours à des mesures d’isolement et de contention. Conformément à la réglementation et aux recommandations de la HAS, un sousgroupe de travail pluridisciplinaire « ISOPSY Médicament » a pour volonté de proposer des alternatives médicamenteuses afin de limiter ces mesures coercitives au sein de l’EPSM-Al. Dans un premier temps, une étude a permis d’inclure 44 patients agités afin d’observer les pratiques au sein de l’établissement. Les molécules les plus prescrites étaient le lorazépam VO, le clonazépam IM, la cyamémazine (VO et IM) et la loxapine (VO et IM). La VO était la voie privilégiée lorsque le patient était coopérant. Un manque de traçabilité de la surveillance IDE des principaux paramètres vitaux a été mis en évidence. Dans un second temps, ces pratiques ont été comparées aux référentiels actuels et à la littérature concernant la stratégie médicamenteuse de prise en charge d’un épisode d’agitation aiguë. Les données actuelles ne proposent pas de protocole standardisé et défini. De nombreuses divergences sur la conduite à tenir existent au sein de la bibliographie. Le sous-groupe « ISOPSY Médicament » a rédigé une proposition médicamenteuse en cas d’agitation aiguë, issue de l’expérience des médecins sur le terrain et de la littérature. Il s’agit d’une procédure de titration par lorazépam VO ou clonazépam IM accompagnée d’une surveillance IDE tout au long de l’agitation. Ce travail a montré qu’il fallait améliorer la surveillance IDE et sa traçabilité au sein du DPI. Il serait intéressant d’évaluer par la suite l’impact de cette proposition sur le recours aux mesures d’isolement et de contention à l’EPSM-Al.

Résumé traduit

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