Titre original :

Evaluation de la relation entre la dose quotidienne d’insuline et la testostérone totale chez les adolescentes diabétiques de type 1 : ANDROGENIX, résultats intermédiaires d'une étude prospective au CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • Diabète de type 1
  • adolescentes
  • hyperandrogénie
  • SOMPK
  • hirsutisme
  • score modifié de ferriman et gallwey
  • testostérone
  • phénotype menstruel
  • troubles du cycle menstruel

  • Diabète insulinodépendant
  • Adolescentes
  • Hyperandrogénie
  • Diabète de type 1
  • Hyperandrogénie
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM079
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/04/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Plusieurs études ont montré une augmentation de l’hyperandrogénie chez les femmes diabétiques de type 1 (DT1)1 et le rôle de l’insuline sur la fonction ovarienne et la stéroïdogénèse2 a été démontré. Peu d’études concernant la stéroïdogénèse ovarienne ont été réalisées chez les adolescentes DT13–5. L’objectif principal était d’évaluer la relation entre la dose d’insuline quotidienne (DIQ) et la testostérone totale (TT) chez les adolescentes DT1. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la prévalence de l’hyperandrogénie et du syndrome des ovaires micropolykystiques (SOMPK), le phénotype menstruel et leurs corrélations avec les différents dosages biologiques. Méthode : Une étude de cohorte prospective était réalisée au CHRU de Lille à partir de mai 2014. Des adolescentes DT1 entre 12 et 18 ans révolus, sans maladie associée, ayant un âge gynécologique supérieur à 2 ans ont été incluses. Après l’auto-réalisation d’un calendrier menstruel pendant 6 mois et d’un relevé de la DIQ sur 1 mois, un examen unique comprenant un score modifié de Ferriman et Gallwey (mFG), des dosages stéroïdiens et une HbA1c était effectué. Résultats : 11 patientes étaient incluses pour les résultats intermédiaires. La médiane de l’HbA1c était de 7,7 % [Q1=7,3 ; Q3=8,2], la médiane de la DIQ de 0.94 UI/kg/j [Q1=0.72 ; Q3=1.09] et la médiane du mFG de 7 [Q1=0 ; Q3=13]. Au moins un signe d’hyperandrogénie clinique était présent chez 64 % de patientes et biologique chez 45 % de patientes. Des troubles du cycle menstruel étaient présent chez 27 % des patientes. 27 % des patientes présentait un SOMPK. Il n’y avait pas de corrélation entre la DIQ et la TT : corrélation de Spearman r = + 0,25 (P = 0.48). Seule la 17OHP était significativement corrélée à la DIQ (r = + 0,63 ; P = 0,04). La SBG était significativement corrélée à l’IMC (r = - 0,67 ; P = 0,02). Conclusion : Nous n’avons pas mis en évidence de corrélation entre la TT et la DIQ, ce qui concorde avec d’autres études3,5. La poursuite d’inclusion des patientes est nécessaire pour la recherche d’autres corrélations statistiques. Comme dans d’autres études1, la prévalence de l’hyperandrogénie et du SOMPK était supérieure à celle de la population générale. Au regard des potentielles complications psychologiques6, métaboliques7,8 et cardio-vasculaires9,10, ces symptômes devraient être dépistés systématiquement chez les DT1 et éventuellement traités.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Cartigny, Maryse

AUTEUR

  • Barreau, Pauline
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification