Efficacité clinique de la clindamycine sur les infections ostéo-articulaires à staphylocoques résistants à l’érythromycine et sensibles aux lincosamides
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- résistances induites
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- érythromycine
- échecs thérapeutiques
- Os -- Infections
- Antibiothérapie
- Staphylocoques
- Érythromycine
- Clindamycine
- Infections osseuses
- Infections à staphylocoques
- Érythromycine
- Clindamycine
- Lincosamides
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Biologie Médicale
- Identifiant : 2017LIL2M516
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 20/12/2017
Résumé en langue originale
Introduction : Les bactéries du genre Staphylococcus sont responsables de plus de 50% des infections ostéo-articulaires (IOA). L’une des propositions thérapeutiques pour ce type d’infection est une bi-antibiothérapie comprenant la clindamycine, molécule appartenant à la famille des lincosamides. Cependant, l’usage de cet antibiotique est discuté sur les souches de staphylocoques résistants à l’érythromycine du fait du risque d’induction de résistance et donc de l’émergence de souches résistantes à la clindamycine. Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité clinique et biologique de la clindamycine utilisée en traitement de sortie sur les IOA à staphylocoques résistants à l’érythromycine et sensible aux lincosamides. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique sur la période de janvier 2004 à avril 2017. Ont été inclus les patients présentant une IOA à staphylocoques résistants à l’érythromycine et sensibles aux lincosamides et ayant reçu comme traitement de sortie d’hospitalisation de la clindamycine. L’échec de la clindamycine a été défini par la persistance ou la récidive de l’IOA diagnostiquée biologiquement avec la même souche de staphylocoque rendue résistante aux lincosamides. Résultats : L’étude a inclus 55 patients dont 35 (64%) étaient des hommes, âgés de 59 [44-71] ans. 14 (25%) étaient des IOA sur articulation native, 31 (56%) étaient des IOA sur matériel orthopédique et 10 (18%) étaient des ostéites sur pieds diabétiques. Le taux de rémission a été évalué à 43 (78%), le taux d’échec thérapeutique à 12 (22%) et le taux d’échec à la clindamycine à 0 (0%). Sur les 36 souches étudiées, 22 (61%) présentaient une résistance inductible à la clindamycine prouvée biologiquement. Conclusion : L’utilisation d’une bi-antibiothérapie comprenant la clindamycine sur les staphylocoques résistants à l’érythromycine mais sensibles aux lincosamides ne semble pas être associée à un risque plus élevé d’échec thérapeutique, que les souches présentent une résistance inductible ou non.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Robineau, Olivier
AUTEUR
- Debuse, Maud