• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M486
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 30/11/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le geste infiltratif peut s’intégrer à l’activité de médecine générale. Formation et compétence sont néanmoins indispensables. Ce travail explore le ressenti de médecins ayant participé à un atelier sur mannequins et son impact dans leur pratique quotidienne. Méthode : Cette étude qualitative, avec recueil de données par entretiens individuels semidirigés, interroge des médecins généralistes suite à un atelier ponction-infiltration réalisé en mars 2016 dans le cadre de la formation continue. Résultats : Treize entretiens ont été réalisés entre mai et juin 2017. Les participants ont souligné la pertinence de la mise en situation pratique et la présence d’un spécialiste, vécue comme un véritable parrainage. Pour certains participants, la partie théorique de l’atelier nécessiterait d’être optimisée. Pour d’autres, la durée de la pratique sur mannequins était insuffisante. Des médecins se sont appropriés le geste de ponction-infiltration pour la première fois et certains se sont perfectionnés. Les facteurs favorisant l’appropriation du geste infiltratif repose sur la réalisation précoce du geste dans la pratique quotidienne du médecin, au cours d’une consultation dédiée, qui regroupe expertise clinique, information éclairée et préparation matérielle. Certains participants n’ont pas fait de geste infiltratif au cabinet malgré la formation. Les difficultés évoquées sont le manque d’opportunités, la surprime d’assurance, la crainte des complications et les incertitudes diagnostiques et techniques (notamment concernant l’épaule). Le défaut d’approvisionnement en corticoïdes injectables a pénalisé certains médecins. Conclusion : L’atelier infiltration sur mannequins semble être la forme idéale d’apprentissage. Toutefois cette étude permet de mettre en évidence des points à améliorer.

Résumé traduit

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