Titre original :

Comparaison des voies supéro-latérales classique et mini-invasive dans les ostéosynthèses par plaque verrouillée des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus : à propos de 43 cas

Mots-clés en français :
  • Chirurgie mini-invasive
  • ostéosynthèse
  • plaque

  • Humérus
  • Articulation scapulo-humérale
  • Ostéosynthèse
  • Chirurgie mini-invasive
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Fractures de l'épaule
  • Articulation glénohumérale
  • Ostéosynthèse
  • Interventions chirurgicales mini-invasives
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2017LIL2M475
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/11/2017

Résumé en langue originale

Contexte Les techniques mini-invasives (MI) peuvent présenter des avantages dans les ostéosynthèses par plaque de fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus (ESH) par rapport au voies d’abord classiques. L’objectif de l’étude était de comparer les résultats à moyen terme chez les patients opérés par voie supéro-latérale MI et classique. L’objectif secondaire était d’évaluer les résultats globaux de ce type d’ostéosynthèse, ainsi que la reproductibilité de facteurs radiographiques pronostiques. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, analytique, comparative. 43 patients ont été revus, dont 18 opérés par voie MI et 25 par voie classique. Les scores de Constant-Murley, DASH et SSV étaient établis et les complications classiques recherchées. 3 observateurs effectuaient la lecture de 10 critères radiographiques sur les clichés pré- et post-opératoires afin d’évaluer leurs reproductibilités. Résultats : Aucune différence significative n’a été retrouvée sur les scores fonctionnels et les complications entre les 2 groupes. Seule la douleur était significativement moins importante dans le groupe MI. Le taux global de reprise était de 18,3%. Le constant pondéré moyen sur l’ensemble de la population était de 80,1±20,2, le DASH de 17,8±15,9 et le SSV de 73,2±19,5. La mesure de l’éperon métaphysaire possède de bonnes reproductibilités intra- et inter-observateurs. La concordance inter-observateur est en revanche moyenne à très faible pour tous les autres facteurs. La mesure de l’écart, de la comminution du calcar, le diagnostic d’une nécrose et d’une lyse tubérositaire possèdent une reproductibilité intra-observateur bonne à très bonne ; elle est en revanche moyenne à faible pour tous les autres facteurs étudiés. Conclusion : Cette étude n’a pas démontré la supériorité d’une voie d’abord par rapport à l’autre. Ces résultats suggèrent que la voie MI est au moins égale à la voie classique. Cependant, étant donné le faible effectif de notre série, il peut exister une supériorité de la voie MI qui n’aurait pas été mise en évidence, comme le suggère la littérature. Par ailleurs, les résultats des mesures radiographiques appuient l’intérêt de réaliser un TDM dans le bilan lésionnel initial.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Guerre, Elvire

AUTEUR

  • Hustin, Louis
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