Titre original :

Immunothérapie en essai de phase I chez les patients âgés de plus de 70 ans atteints de tumeur solide : Expérience de Gustave Roussy

Mots-clés en français :
  • Immunothérapie
  • patient âgé
  • essai de phase I

  • Cancer chez la personne âgée
  • Cancer
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs
  • Immunothérapie
  • Évaluation de résultat (soins)
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2017LIL2M446
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Plus de la moitié des nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chez des patients âgés (PA) de plus de 65 ans. Pourtant peu de PA sont inclus dans les études cliniques malgré la prise de conscience des besoins actuels. L’immunothérapie en révolutionnant le traitement du cancer, apporte un nouvel espoir pour les PA par son profil de tolérance et d’efficacité. Les indications thérapeutiques sont croissantes mais peu de données sont actuellement disponibles dans cette population présentant des comorbidités, une réduction des capacités fonctionnelles et chez qui le rôle de l’immunosénescence dans la tolérance et l’efficacité du traitement est mal documenté. Méthode : Tous les patients inclus dans les essais d’immunothérapie de phase I, entre janvier 2012 et décembre 2016 dans le Département des Innovations Thérapeutiques et Essais Précoces (DITEP) de Gustave Roussy ont été analysés rétrospectivement. Nous avons effectué une analyse cas-témoins en appariant selon le protocole et le palier de doses, un groupe de patient ≥ 70 ans, dit de PA, à un groupe de patients < 70 ans (patients jeunes PJ). L’objectif principal de cette étude était de comparer l’incidence d’effets secondaires liés à l’immunité (ESLIs). L’objectif secondaire était la description des données de réponse et survie. Résultats : L’âge médian des PA et PJ était respectivement de 75 (70-88) et 55 ans (22-70). Parmi les 46 PA et 147 PJ inclus dans 14 protocoles, 10 (22 %) et 23 (13 %) patients respectivement ont présenté des ESLIs de grade 3 et 4 sans différence significative (p = 0.50). L’incidence cumulée des ESLIs de grade 1 et 2 est significativement plus importante chez les PA versus PJ (p = 0.5). La dose intensité de traitement était comparable entre les PA et PJ. Le taux de réponse était respectivement de 14% pour les PA et 18.5% pour les PJ (p = 0.52). Aucune différence significative n’a été observée entre les PA et PJ sur la survie globale médiane (HR 0.92, 95%IC [0.61 - 1.39] p = 0.77) et la survie sans progression médiane (HR 1.41, 95%IC [0.94 - 2.11] p = 0.09). Conclusion : La modulation des points de contrôle immunitaire semble être une option possible de traitement pour les PA. Le profil de toxicité et d’efficacité apparaît similaire à celui des PJ.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Baldini, Capucine

AUTEUR

  • Hérin, Hélène
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