Titre original :

Impact d'un programme court de réhabilitation respiratoire avant chirurgie thoracique carcinologique

Mots-clés en français :
  • Cancer bronchopulmonaire non à petites cellules, réhabilitation
  • programme court
  • chirurgie
  • épreuve fonctionnelle d'exercice

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Soins préopératoires
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Soins préopératoires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M452
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/10/2017

Résumé en langue originale

But de l'étude : Evaluer et comparer l'incidence des complications post-opératoires (reésection carcinologique) précoces chez des patients suivis pour cancer pulmonaire de stade I et II rendus opérables après une réhabilitation respiratoire (RR), par rapport aux patients opérables d'emblée. Déterminer par une épreuve fonctionnelle d'exercice les modifications métaboliques chez ces premiers patients. Protocole : Etude observationnelle rétrospective Lieu : Le service de Pneumologie au sein du Centre Hospitalier de Beuvry, Pas-de-Calais Malades : Patients suivis pour un cancer broncho-pulmonaire de stade I ou II (n = 59) Intervention : Les patients jugés inopérables d'emblée ont suivi un stage de RR comprenant éducation thérapeutique, réentraînement à l'effort et suivi psychosocial. L'évaluation fonctionnelle cardio-respiratoire était faite au moyen d'une Epreuve fonctionnelle d'exercice (EFX) sur cycloergomètre, avant et après la RR. Critère de jugement principal, analyses secondaires : Le taux de complication post-opératoire précoce des patients réhabilités a été comparé à celui des patients opérés d'emblée. Dix-sept paramètres EFX ont été étudiés chez les patients réhabilités afin de mettre en évidence les modifications métaboliques principales engendrées par la RR. Résultats : Sur les 59 patients initiaux, 19 ont bénéficié d'une réhabilitation respiratoire. 11 d'entre eux (57,89%) ont ensuite pu être opérés. On comptait 22 patients opérables d'emblée. On notait 7 complications dans le groupe "opérés d'emblée" et 4 dans le groupe "réhabilités". Il n'y avait pas de différence significative du taux de complication. Sur les 17 paramètres EFX étudiés, 5 étaient significativement modifiés après RR : le VO2 max en % de la valeur attendue comme en valeur absolue, la Puissance maximale en valeur absolue, le VE maximal en % de la valeur attendue, et le Pouls d'oxygène. Après réhabilitation, la limitation ventilatoire était soulignée par contraste du fait de l'amélioration de l'extraction périphérique d'O2. Conclusion : La réhabilitation respiratoire permet chez des patients candidats potentiels à une chirurgie de résection carcinologique pulmonaire une augmentation de la puissance maximale aérobie et permet à certains d'accéder à une chirurgie de résection carcinologique. Il n'y a pas de sur-risque post-opératoire précoce chez les patients rendus opérables. Ceci constitue un gain de chance car la chirurgie est le seul traitement curatif du cancer pulmonaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bart, Frédéric

AUTEUR

  • Boulkeroua, Clémence
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