Comparaison du devenir à 3 ans de 2 cohortes de traumatisés crâniens graves de 1995 et 2012, et facteurs influençant leur autonomie et qualité de vie
- Traumatisme crânien
- qualité de vie
- devenir
- dépendance
- facteurs pronostiques
- suivi
- réseau
- Crâne -- Lésions et blessures
- Personnes atteintes de lésions cérébrales
- Capacité fonctionnelle
- Qualité de la vie
- Suivi de cohortes de malades
- Traumatismes cranioencéphaliques
- Qualité de vie
- Étude comparative
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2017LIL2M169
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 31/05/2017
Résumé en langue originale
Contexte : En 1998 un travail sur les traumatisés crâniens (TC) graves de l’agglomération lilloise à 3 ans avait montré d’importantes difficultés : autonomie, qualité de vie (QDV), familiales, sociales, professionnelles. Le manque de suivi et de structure était manifeste. Depuis la prise en charge hospitalière a évolué et le suivi s’est organisé avec le réseau TC AVC 59/62 et la création de structures médicosociales spécialisées. Les objectifs étaient de comparer les populations, leurs devenirs, le parcours d’accompagnement entre 1998 et 2015, et les facteurs influençant l’autonomie et QDV. Méthode : Tous les TC graves du même secteur géographique, ont été évalués à 3 ans avec le document EBIS (European Brain Injury Society). Les données anciennes et récentes ont été comparées. Résultats : Sur les situations analysées respectivement en 1998 et 2015 (33/29 patients), on observe moins d’accidents de la voie publique (20/9) et plus de domestiques (6/15), moins de décès (10/5) surtout après la neurochirurgie (5/1). Sur les 23/24 évalués, on observe des troubles cognitivo-comportementaux moindres et une autonomie globale un peu améliorée. Pour la famille, significativement, le score de qualité de vie moyen est amélioré (p=0.023), les changements de rôle dans la famille (p=0.007) et le besoin de répit (p<10-3) sont moindres. L’analyse comparée des parcours montre : 23/21 hospitalisés en soins de suite où la durée moyenne de séjour diminue (166/118 jours). L’orientation post hospitalière est plus adaptée : 0/6 en structures médicosociales spécialisées alors que 2/0 étaient en psychiatrie et 2/0 en long séjour gériatrique. Parmi les 19/16 rentrés à domicile, le suivi pluridisciplinaire est plus fréquent : 0/14 par l’équipe mobile pluridisciplinaire du réseau et 0/5 par les services médicosociaux spécialisés. Les perdus de vue sont moindres. L’accès aux professionnels spécialisés est significativement augmenté pour les Médecins MPR (p=0,001), psychologues/psychiatres (p=0,059), assistants sociaux (p=0,001), ergothérapeutes (p=0,000). Les facteurs influençant l’autonomie et la QDV sont comparables à 1998 et aux données de la littérature. Conclusion : L’évolution de la prise en charge hospitalière et post hospitalière a permis une diminution de l’isolement, une amélioration de l’autonomie des TC et de la QDV des familles. Toutefois quelques-uns échappent encore au suivi. Malheureusement les suivis et les moyens restent très inégaux en France.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Kozlowski, Odile
AUTEUR
- Blanc, Marie