Titre original :

Evolution du codage CIM-10 des sous-types de démences dans le programme de médicalisation des systèmes d’information entre 2008 et 2014 en France

Mots-clés en français :
  • CIM-10
  • codage
  • démence
  • France
  • PMSI

  • Démence
  • Programme de médicalisation des systèmes d'information
  • Hospitalisation
  • Démence
  • Traitement informatique médical
  • Admission du patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M380
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/10/2017

Résumé en langue originale

Dans le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI), les études épidémiologiques s’appuient sur le codage CIM-10 des diagnostics par les cliniciens. Notre objectif était de montrer l’évolution des codes et sous-codes de démences de la CIM-10 en France entre 2008 et 2014. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude épidémiologique rétrospective. Les données statistiques sont issues du PMSI, à partir des codes CIM-10 suivants : G30, F00 (maladie et démence d’Alzheimer respectivement), F01 (démences vasculaires), F02 (démences liées à une autre maladie), F03 (démences sans précision), F06 (troubles cognitifs), Fx73 (démences liées à des toxiques). Les données temporelles sont présentées sous forme de tableau Excel et traduites en courbes ; les données spatiales sont résumées sous forme de cartes géographiques. Résultats : Entre 2008 et 2014, les séjours avec un codage de démences (tout type) ont diminué progressivement de 44 % : 76 770 en 2008 à 43 736 en 2014. En 2014, les diagnostics F00, G30 et F01 représentaient 35 % des séjours pour démence contre 70 % en 2008 ; parallèlement, les diagnostics F03 et F06 représentaient 54 % contre 29 % en 2008. Au sein de chaque diagnostic, les répartitions des sous-codes varient peu. Les données spatiales montrent une évolution homogène dans les différents départements. Conclusion : Entre 2008 et 2014, les séjours associés à une démence ont quasiment diminué de moitié. Cela peut être lié à une réduction des hospitalisations chez les personnes fragiles, à risque de syndrome de glissement. Le remplacement partiel des codages « maladie ou démence d’Alzheimer » et « démence vasculaire » par les diagnostics plus imprécis de « troubles cognitifs légers » et « démences sans précision » évoque une prudence des cliniciens quant à ces diagnostics.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Vergely, Olivia
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