Titre original :

Valeur pronostique de la TEP au 18F-FDG pour l’évaluation de la réponse thérapeutique chez les patientes présentant un cancer du sein métastatique de novo

Mots-clés en français :
  • cancer du sein
  • métastases
  • de novo
  • TEP
  • 18F-FDG
  • réponse thérapeutique

  • Sein -- Cancer
  • Métastases
  • Fludésoxyglucose (18F)
  • Tumeurs du sein
  • Métastase tumorale
  • Tomographie par émission de positons
  • Fluorodésoxyglucose F18
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine nucléaire
  • Identifiant : 2017LIL2M201
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La tomographie à émission de positons (TEP) au 18F-Fluorodesoxyglucose (FDG) ne fait pour l’instant l’objet d’aucun consensus pour l’évaluation de la réponse thérapeutique des lésions métastatiques de carcinome mammaire. Notre étude a cherché à déterminer la valeur pronostique de la TEP pour l’évaluation de la réponse métabolique sous chimiothérapie chez les patientes présentant un cancer du sein métastatique de novo. Méthodes : Cinquante-sept patientes ont été incluses rétrospectivement. Chacune avait réalisé une TEP au 18F-FDG pré-thérapeutique. Trente d’entre elles ont une TEP supplémentaire après 3 cures de chimiothérapie. Les standardized uptake value (SUV)max, SUVpeak, le volume tumoral métabolique (MTV) et la glycolyse totale de la lésion (TLG) étaient mesurés pour chaque examen et pour chaque cible : mammaire (t), ganglionnaire (n), métastatique (m) ainsi que pour le corps entier « w ». Les associations entre : - la SUV initiale et la progression à 3 mois d’une part, - la réponse thérapeutique à 6 mois et les pourcentages de variations (Δ) de chacun de ces paramètres entre les 2 examens d’autre part, ont été analysées à l’aide du test non paramétrique de Wilcoxon-Mann-Whitney. Résultats : Les SUV initiales mesurées sur la tumeur primitive (t) étaient corrélées à la survie sans progression. Aucune corrélation n’a été retrouvée pour les paramètres mesurés sur (n), (m) ou (w). Les patientes présentant un tTLG > 372,9g avaient une survie sans progression significativement plus basse (3,1 mois vs 9,8 ; p=0,003). Dix-huit des 30 patientes réévaluées à 3 cures avaient progressé ou étaient décédées à 6 mois, la survie sans progression médiane était de 6,4 mois (IC95% = 4,1 - 9,0 m). Les diminutions moyennes des paramètres TEP de l’atteinte locorégionale (t et n) ainsi que des wMTV et wTLG étaient significativement moins importants chez les patientes en progression à 6 mois : ΔtSUVmax (-39,3% Vs -71,0% ; p=0,009), ΔtMTV (-39,6% Vs -84,4% ; p=0,001), ΔtTLG (-56,7% Vs -91,2% ; p=0,004), ΔnSUVmax (-52,8% Vs -88,5% ; p=0,001), ΔwMTV (-39,6% Vs -76,0% ; p=0,03), ΔwTLG (-54,1% Vs -80,2% ; p=0,04). Aucune des variations constatées sur les lésions métastatiques n’était significativement corrélée à la survie sans progression à 6 mois. Une diminution de tSUVmax inférieure à 43,1% ou de nSUVmax inférieure à 52,6% évaluées sur la TEP à 3 cures avaient des valeurs prédictives positives de progression à 6 mois de 100%.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Kolesnikov-Gauthier, Hélène

AUTEUR

  • Delcroix, Laurent
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