Titre original :

Prévalence et déterminants des atteintes ostéoarticulaires au cours de l’hémochromatose de type 1 : résultats d’une étude observationnelle transversale

Mots-clés en français :
  • Hémochromatose
  • rhumatisme hémochromatosique
  • ostéoporose
  • fractures

  • Hémochromatoses
  • Manifestations ostéoarticulaires des maladies
  • Hémochromatose
  • Maladies ostéomusculaires
  • Maladies ostéomusculaires
  • Prévalence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2017LIL2M199
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le dépistage et la prise en charge des différentes atteintes ostéoarticulaires de l’hémochromatose héréditaire restent mal codifiés par les différentes conférences de consensus. Il existe un manque de données concernant les atteintes osseuses et articulaires, au cours de la maladie, tout particulièrement au sujet de la prévalence des fractures et des facteurs associés avec ces différentes atteintes. Méthode : Il s‘agit d’une étude transversale observationnelle et monocentrique, réalisée au CHRU de Lille. Les patients présentant une hémochromatose de type 1, au stade 2 ou plus, vus dans le cadre de cette étude, ont bénéficié de manière systématique d’une densitométrie osseuse, d’une consultation rhumatologique et de radiographies standards. Résultats : Cette étude a inclus 41 patients entre avril 2016 et mars 2017. On retrouvait des signes de rhumatisme hémochromatosique chez 20 patients (48,8%). Un taux de ferritinémie supérieure à 1000 ng/l au diagnostic était un facteur associé à la présence d’une arthropathie, l’odd ratio (OR) était calculé à 9,35 (IC95% [1,7-51,0], p=0,0048). Dix patients (24,4%) présentaient une ostéoporose densitométrique sur au moins l’un des trois sites osseux étudiés par absorptiométrie biphotonique à rayons X. Trois patients (7,3%) présentaient un antécédent de fracture vertébrale (découvertes au cours de l’étude pour deux patients) et six patients (14,6%) présentaient un antécédent de fracture périphérique. Les patients présentant une ferritinémie initiale supérieure à 1000 ng/l, avaient un risque d’ostéoporose multiplié par quatre environ, avec un OR à 4,57 (IC95% [1,1-17,7], p=0,04). Conclusion : Cette étude souligne la nécessité d'un dépistage des atteintes ostéoarticulaires chez les patients présentant une hémochromatose de type 1. Les patients qui pourraient tirer le plus de bénéfice de ce dépistage systématique au cours d’une consultation sont vraisemblablement ceux qui présentent un taux de ferritine supérieur à 1000 ng/l au diagnostic.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Paccou, Julien

AUTEUR

  • Nguyen, Chi Duc
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