Titre original :

Etude comparative rétrospective du risque d’arrêt de surveillance active d’un cancer de prostate en fonction de la pratique ou non de biopsies de confirmation à un an chez des patients avec une IRM non suspecte à l’inclusion

Mots-clés en français :
  • cancer de prostate
  • surveillance active
  • IRM
  • biopsies de confirmation

  • Prostate -- Cancer
  • Cancer -- Surveillance active
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Biopsie
  • Tumeurs de la prostate
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Biopsie
  • Observation (surveillance clinique)
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2017LIL2M077
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/04/2017

Résumé en langue originale

Contexte: La biopsie de confirmation (BC) un an après le diagnostic de cancer de prostate à faible risque et le début de la surveillance active (SA) est recommandée. C’est un acte invasif et dont l’intérêt pour diagnostiquer une progression chez des patients avec IRM non suspecte lors de la sélection initiale n’est pas démontré. Les causes d’arrêt de SA sont la progression tumorale, le choix du patient ou du médecin, un décès non spécifique et les perdus de vue. L’objectif principal de ce travail est de comparer le taux d’arrêt toute cause de la SA à 2 ans entre un groupe ayant eu des BC «per protocole» et un groupe n’en ayant pas eu. Les objectifs secondaires sont de comparer entre les 2 groupes, le taux de progression tumorale à 2 ans, les résultats histologiques des pièces de prostatectomies totales (PT) en cas de traitement et d’étudier la performance de la vélocité du PSA (PSAV) et du temps de doublement du PSA (PSADT) pour la progression. Méthode: Etude rétrospective monocentrique de suivi de cohorte. Les patients inclus avaient un stade de faible risque de progression (<3 biopsies positives de longueur tumorale maximale de 5mm, absence de grade 4, IRM non suspecte) et au moins un an de suivi. Certains patients ont eu des biopsies de confirmation à un an (groupe 1) et d’autres non (groupe 2) en fonction du choix de l’urologue à l’inclusion. Les items de suivi étaient : PSAV, PSADT, résultats des BC et IRM « per protocole » et/ou « pour cause » en cas de cinétique de PSA suspecte et stade pathologique si PT. Les comparaisons des taux d’événements entre les deux groupes de patients ont été réalisées à l’aide du test du log-rank. Résultats : 78 patients ont été inclus dans le groupe 1 (suivi médian 35 mois IQR 19- 58) et 60 dans le groupe 2 (suivi médian 27.5 mois IQR 19-48). Il n’y avait pas de différence significative pour les taux d’arrêt de SA toute cause à 2 ans entre les 2 groupes (24.8% vs 18.3%) (p=0.19), et pour le taux de progression tumorale (17.4% vs 11.4%) (p=0.33). Les stades pathologiques après PT (n=19) étaient comparables. L’aire sous la courbe du PSADT et de la PSAV pour prédire la progression des CaP étaient respectivement de 0.83 et 0.92. Conclusion : Il semble que les BC à un an «per protocole» ne modifient pas le taux d’arrêt de SA à 2 ans lié à une progression et toute cause chez les patients avec une IRM non suspecte lors de la sélection initiale. La cinétique du PSA est performante comme test diagnostique pour la progression des CaP en SA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Villers, Arnauld

AUTEUR

  • Olivier, Jonathan
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