Titre original :

Être interne, devenir médecin : le vécu de l'internat de médecine générale à Lille : analyse qualitative par théorisation ancrée et entretiens compréhensifs individuels auprès de 12 internes et jeunes médecins en médecine générale

Mots-clés en français :
  • Interne de médecine générale
  • syndrome d'épuisement professionnel
  • théorisation ancrée
  • apprentissage par compétences

  • Résidents (médecine)
  • Enseignement médical
  • Médecine générale
  • Épuisement professionnel
  • Internat et résidence
  • Enseignement médical
  • Médecine générale
  • Épuisement professionnel
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M052
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/03/2017

Résumé en langue originale

Contexte : En France, 42% des médecins libéraux et hospitaliers présentent un ou plusieurs symptômes du syndrome d'épuisement professionnel. Il s'agit de la deuxième cause de maladie des médecins. Les récentes études s'intéressent aux internes, étudiants à partir de la sixième année, qui sont eux aussi touchés dès l'apprentissage de leur profession par l'épuisement professionnel. Méthode : Dans cette étude, 12 entretiens individuels compréhensifs ont été menés auprès d'internes en médecine générale de la faculté de médecine Henri Warembourg de Lille 2, ou auprès de jeunes remplaçants. Une analyse qualitative par théorisation ancrée a été effectuée à l'aide du logiciel N'VivolO ®. La saturation de donnée a été atteinte. Les codes obtenus ont été organisés en catégories, reliées entre elles afin de comprendre et théoriser le sujet du vécu et ressenti de l'internat de médecine générale. Résultats : La formation théorique, basée sur l'apprentissage par compétences, est ressentie comme insuffisamment spécifique à la médecine générale et trop en autonomie. Les internes ne se sentent pas formés à exercer la médecine générale en libéral. En pratique, ils apprécient la supervision directe puis indirecte des stages ambulatoires N1 et SASPAS. À l'inverse, ils manquent de supervision lors des stages hospitaliers et souffrent de cette prise de responsabilités brutales à laquelle ils ne sont pas préparés, surtout au début de l'internat. Cette réalité est banalisée et certains internes ont souffert d'un syndrome d'épuisement professionnel en lien avec ce manque de tutorisation et de la surcharge de travail. Conclusion : L'internat de médecine générale à Lille est globalement bien vécu. L'apprentissage théorique est aspécifique et n'est pas complètement adapté à la médecine générale. La formation pratique est hospitalo-centrée, difficile, et en autonomie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Verriest, Olivier

AUTEUR

  • Delvallé, Justine
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