Titre original :

Evaluation des patients résidant en EHPAD adressés au service d’accueil des urgences de Boulogne-sur-Mer

Mots-clés en français :
  • Urgences
  • EHPAD
  • hospitalisation

  • Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Personnes âgées dépendantes
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Foyers pour personnes agées
  • Hospitalisation
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M056
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/03/2017

Résumé en langue originale

CONTEXTE : Devant l’augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes et du recours au SAU, leur prise en charge est un enjeu de santé publique. Cette population, fragile, est à risque de développer un syndrome de soins inappropriés. Les objectifs sont de décrire la population des EHPAD entrant aux urgences de Boulogne-sur-Mer et de rechercher des facteurs de non hospitalisation. METHODE : Il s’agit d’une étude prospective monocentrique observationnelle, de juin 2015 à avril 2016, étudiant les passages aux urgences des patients des EHPAD, à travers les données sociodémographiques et médicales recensées grâce à un questionnaire qui retrace la prise en charge aux urgences du patient. RESULTATS : 374 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 85,25 ans avec une prépondérance féminine. Les patients étaient principalement adressés en semaine, la journée, transportés en ambulance privée. 63,9% étaient classés CCMU 3. Une CCMU élevée augmentait significativement le risque d’hospitalisation. 50% avaient bénéficié d’un avis médical avant leur entrée aux urgences. 52% étaient adressés avec un courrier, 42,2% avec un dossier de liaison complet. 33,9% avaient bénéficié d’un avis spécialisé, avis principalement neurologique (18,1%), cardiologique (17,3%), traumatologique (16,5%), avec un risque significativement plus élevé d’hospitalisation. La réalisation d’examens complémentaires augmentait significativement le risque d’hospitalisation. La durée moyenne de prise en charge était de 6 heures. On comptait 38,1% d’hospitalisation, 1,6% de décès. Les principaux diagnostics étaient traumatologiques (29,2%), pneumologiques (15,2%). 78,8% des patients présentant une pathologie traumatologique n’étaient pas hospitalisés contre 35% des cas pneumologiques. CONCLUSION : Même si nous n’avons pas identifié de facteur de non hospitalisation permettant d’optimiser la prise en charge, des pistes d’amélioration dans la prise en charge existent : efforts de tenue des dossiers de liaison, importance du courrier de transfert… La coordination des soins entre les EHPAD et l’hôpital doit être renforcée et de nouvelles filières envisagées.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Poher, Fabien

AUTEUR

  • Hoff, Julie
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