Titre original :

Délais diagnostics et parcours de soins des infections cutanées à staphylococcus aureus sécréteur de la toxine de Panton-Valentine : étude de 35 cas suivis par le service des maladies infectieuses du CHRU de Lille du 01/01/07 au 30/06/16

Mots-clés en français :
  • infection cutanée
  • leucocidine de Panton-Valentine
  • délai diagnostic

  • Staphylocoque doré
  • Infections à staphylocoque doré
  • Peau -- Infections
  • Toxines de staphylocoque doré
  • Staphylococcus aureus
  • Infections cutanées à staphylocoques
  • Leucocidine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M014
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/01/2017

Résumé en langue originale

Staphylococcus aureus sécréteur de la leucocidine de Panton Valentine (SA PVL(+)) est responsable d'infections suppuratives et récidivantes (abcès, furoncles, dermohypodermite) chez les sujets jeunes sans comorbidité avec transmission intra-familiale ou au sein de collectivités. Le diagnostic se fait par PCR sur un prélèvement bactériologique d'une lésion cutanée à SA. L'objectif de ce travail était d'évaluer le délai diagnostic et d'étudier le parcours de soins des patients présentant des infections cutanées à SA PVL(+) afin de proposer des pistes d'amélioration pour réduire ce délai diagnostic. Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive de 35 dossiers médicaux de patients suivis de 2007 à 2016 par le service des Maladies Infectieuses du Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Lille. Elle était associée à un questionnaire d'évaluation des connaissances de 83 jeunes médecins généralistes. Le délai diagnostic moyen était long (22 jours). Des antécédents de lésions cutanées étaient retrouvés chez 49% des patients. En prenant en compte ces antécédents, le délai diagnostic était de plus d'un an chez 26% des patients. 55% des médecins généralistes interrogés déclaraient n'avoir aucune connaissance concernant les infections cutanées à SA PVL(+) alors que 49% avaient déjà suivi des patients pour des abcès cutanés récidivants. Le délai diagnostic pourrait être réduit en formant les médecins généralistes et les urgentistes, et en privilégiant la recherche de la toxine PVL en cas de prélèvement positif à SA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vuotto, Fanny

AUTEUR

  • Bazin, Maïté
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