• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2016LIL2M455
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/12/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La Dépression du post-partum (DPP) est un enjeu majeur de santé publique et touche environ 10 % des femmes après leur accouchement. Elle impacte à la fois la santé de la mère et celle du bébé. Un dépistage anténatal des femmes à risque de DPP par un questionnaire dédié assorti d'un suivi spécialisé permettrait de réduire l'incidence de la DPP, mesurée par l'EPDS. Méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective cas-témoins incluant 273 femmes incluant 197 cas (passation du questionnaire anténatal dédié évaluant le stress et la vulnérabilité dépressive) dont 42 femmes à risque de DPP et 79 femmes témoins. Toutes les femmes incluses complétaient l'EPDS en post-partum. Ce travail avait pour but d'évaluer la pertinence du protocole de dépistage anténatal proposé par l'équipe de périnatalité d'Armentières Résultats : Les deux groupes étaient comparables statistiquement sur l'âge, le statut marital, le taux d'emploi. La primiparité et le mode d'accouchement (césarienne en urgence ou non) étaient des variables d'ajustement. Les scores EPDS des femmes dépistées et suivies en anténatal ne différaient pas statistiquement de ceux des témoins au test du Chi 2 avec un p égal à 0,269, ce qui a infirmé notre hypothèse de travail. L'analyse multivariée confirmait les résultats précédents avec une absence d'effet du dépistage anténatal sur le score EPDS à la maternité. Le modèle de régression logistique retenait un odds-ratio de 0,52 associé à un intervalle de confiance à 95 % de [0,21 ; 1,35] et un p non significatif (0,166). Les variables de notre modèle statistique significativement associées à un EPDS élevé étaient la primiparité (p significatif égal à 0,0241) avec un odds-ratio de 3,05 associé à un intervalle de confiance à 95 % de [1,21 ; 8,73] et on retenait un « sur-risque » associé à la césarienne en urgence (p significatif égal à 0,0429) et un odds-ratio de 2,84 associé à un intervalle de confiance à 95 % de [0,98 ; 7,62]. Conclusion : Les résultats de l'étude et la difficulté à mettre en oeuvre un dépistage anténatal élargi nous invitent à modifier nos pratiques et à renforcer le dépistage en postpartum précoce.

Résumé traduit

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