Titre original :

Dysthyroïdies en début de grossesse : état des lieux du dépistage et de la prise en charge par les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Grossesse
  • dysthyroïdies
  • thyroïde
  • médecin généraliste

  • Glande thyroïde -- Maladie
  • Glande thyroïde -- Maladie
  • Grossesse -- Complications
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Maladies de la thyroïde
  • Maladies de la thyroïde
  • Complications de la grossesse
  • Prise en charge de la maladie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M438
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/12/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les dysthyroïdies peuvent compliquer jusqu'à 4% des grossesses et représentent la deuxième cause de maladie endocrinienne durant la grossesse. Non soignées, elles peuvent avoir des conséquences foetales et obstétricales délétères. Le médecin généraliste a un rôle crucial pour l'évaluation des facteurs de risque, le dépistage et la prise en charge des dysthyroïdies en début de grossesse. Méthode : Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle, quantitative, transversale, réalisée sous la forme d'une enquête descriptive, par questionnaire proposé à un échantillon de médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais. Résultats : L'analyse de 102 questionnaires (taux de réponse de 47,66%) a permis de décrire les pratiques des médecins généralistes. Parmi les médecins répondants, 75% n'ont pas de formation en thyroïdologie hormis celle de la formation initiale. Pour 78,3% des médecins, les recommandations concernant le dépistage des dysthyroïdies en début de grossesse ne sont pas claires. 13,7% ne dosent jamais la TSH en début de grossesse et 27,5% utilisent les mêmes normes que celles de la population générale. La moitié de la population de médecins généralistes se sent à l'aise avec le dépistage et la prise en charge de l'hypothyroïdie pendant la grossesse sans malgré tout suivre les recommandations adéquates. En cas d'hyperthyroïdie, les médecins généralistes sont moins à l'aise et adressent la patiente au spécialiste, comme le préconisent les recommandations. Conclusion : Au vu des résultats, il semblerait que la formation du médecin généraliste sur le dépistage et la prise en charge des dysthyroïdies en début de grossesse pourrait être renforcée au cours du cursus universitaire et de la formation continue.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mouton, Fanny

AUTEUR

  • Nottez, Sophie
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