Titre original :

IRM fonctionnelle dans le bilan préopératoire des épilepsies temporales internes : intérêt d’un paradigme d’encodage et de reconnaissance des visages

Mots-clés en français :
  • IRM fonctionnelle
  • épilepsie
  • mémoire

  • Épilepsie temporale
  • Épilepsie partielle
  • Épileptiques
  • Soins préopératoires
  • Mémoire
  • Études cas-témoins
  • Épilepsie temporale
  • Épilepsies partielles
  • Évaluation pré-opératoire
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Mémoire
  • Études cas-témoins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M433
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/11/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L’évaluation préopératoire des fonctions mnésiques avant une chirurgie d’exérèse temporale afin de prédire le déficit de la mémoire visuelle ou verbale est essentielle. Dans la plupart des études réalisées en IRMf, seul l’encodage est évalué dans l’IRM. Or, l’hippocampe joue un rôle prédominant dans le rappel conscient des informations. L’objectif était de mettre en place l’IRMf mémoire dans le cadre du bilan préopératoire d’une épilepsie temporale avec l’utilisation d’un paradigme d’encodage et de reconnaissance des visages. Méthode : 17 patients (10 épilepsies temporales gauches et 7 épilepsies temporales droites) et 9 sujets sains ont été inclus. Tous ont bénéficié d’une IRMf avec une tache d’encodage puis une tache de reconnaissance des visages. Un paradigme de type événementiel a été utilisé. A été mesuré le degré d’activation, au sein de 10 régions anatomiques dans chaque hémisphère puis un calcul d’un index de latéralisation a été effectué. L’influence de l’âge, l’âge de début de la maladie, la durée d’évolution de l’épilepsie, la fréquence des crises et les performances des sujets a été évaluée. Résultats : Les activations de l’hippocampe étaient surtout retrouvées en encodage chez les témoins (6 témoins en encodage, 1 témoin en reconnaissance). En couplant l’encodage et la reconnaissance, l’activation hippocampique était détectée chez 8 ETG et 6 ETD. L’encodage permettait à lui seul d’activer l’hippocampe chez 6 ETG et 4 ETD. Aucune différence significative d’activation du gyrus fusiforme, du pôle temporal, du lobe occipital, du lobe temporal moyen et du lobe temporal inférieur dans les trois groupes, lors de l’encodage ou de la reconnaissance n’a été détectée entre les groupes. Conclusion : Même s’il n’a pas été trouvé de différence d’activation hippocampique entre les groupes, notre étude permet de montrer que l’amélioration de détection d’une activation de l’hippocampe en IRMf peut être faite par un couplage d’un paradigme d’encodage et de reconnaissance.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delmaire, Christine

AUTEUR

  • Saddiki, Najat
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