Titre original :

Prise en charge de la maladie de Verneuil au décours de la consultation médico-chirurgicale de dermatologie du CHRU de Lille : étude rétrospective de janvier 2009 à décembre 2015

Mots-clés en français :
  • maladie de Verneuil
  • hidradénite suppurée
  • multidisciplinaire
  • chirurgie

  • Maladie de Verneuil
  • Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
  • Maladie de Verneuil
  • Patients -- Satisfaction
  • Hidrosadénite suppurée
  • Hidrosadénite suppurée
  • Relations interprofessionnelles
  • Satisfaction du patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2016LIL2M194
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en charge de la maladie de Verneuil n'est pas consensuelle et fait intervenir divers traitements médicaux ou chirurgicaux. La consultation médico-chirurgicale du CHRU de Lille permet la discussion entre dermatologue et chirurgien afin de choisir la meilleure option thérapeutique pour chaque patient. Méthode : Etude rétrospective observationnelle ayant inclus tous les malades reçus à la consultation médico-chirurgicale de dermatologie du CHRU de Lille pour une maladie de Verneuil, de janvier 2009 à décembre 2015. Les caractéristiques de la maladie et la proposition thérapeutique lors de la consultation ont été analysées. L'efficacité et la satisfaction du traitement chirurgical ont été évaluées par questionnaire téléphonique chez les patients opérés. Résultats : En 7 ans, 35 malades (16 hommes et 19 femmes) dont l'âge moyen était de 33,42 ± 11,91 ans ont été reçus au cours de 40 consultations. Neuf patients présentaient une maladie de grade I de Hurley (26%), 14 une maladie de grade II (40%) et 12 une maladie de grade III (34%). Les patients pour lesquels l'indication chirurgicale était retenue (n=26) étaient significativement plus âgés (36,92 contre 23,3 ans, p=0,0001). Ils présentaient une maladie plus sévère (p=0,0043) qui évoluait depuis plus longtemps (10,23 contre 5,16 ans, p=0,0475) mais qui avait débuté plus tardivement (26,74 contre 18,17 ans, p=0,0262). Au décours de la consultation, 20 patients ont été opérés dans le service de chirurgie plastique du CHRU de Lille : l'exérèse de 54 localisations a été effectuée au cours de 32 interventions. La durée moyenne d'hospitalisation (2,56 ± 0,95 jours) était significativement plus élevée lorsque la surface d'exérèse était supérieure à 150 cm2 mais le délai de cicatrisation était similaire. Une récidive était rapportée pour 4 localisations (9,3%) et une atteinte périopératoire pour 10 localisations (23,26%). En majorité, les patients étaient «satisfaits» (76%) ou « plutôt satisfaits » (18%). Ils se disaient prêts à se faire réopérer si nécessaire (76%) et à conseiller la chirurgie aux autres malades (94%). Conclusion : A l'heure où de nouvelles molécules sont en cours de développement et d'étude pour le traitement de la maladie de Verneuil, l'exérèse chirurgicale reste un traitement de choix dans certaines situations. La discussion médico-chirurgicale apparaît essentielle pour la prise en charge de cette maladie et son développement doit être une priorité.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Drouard, Magali

AUTEUR

  • Guedes De Carvalho, Diane
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