• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Chirurgie générale
• Identifiant : 2016LIL2M217
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/06/2016

Résumé en langue originale

Introduction : Les fractures du massif trochantérien représentent 65% des fractures de l’extrémité promixale du fémur. La pseudarthrose est une complication pouvant atteindre 8% des cas traités. Nous avons étudié la consolidation de ces fractures chez les patients traités par arthroplastie associée à un crochet trochantérien, la position des implants et leur retentissement fonctionnel. Méthode : L’étude était rétrospective, observationnelle, descriptive. Les patients revus au-delà de 2 ans bénéficiaient d’un bilan clinique avec relevé des données épidémiologiques, établissement des scores ASA, Devane, Parker, Oxford de hanche. Le bilan radiologique comprenait des radiographies standards et un scanner avec les mesures de position des implants. Résultats : Sur 106 patients, 68 étaient en vie et 38 étaient décédés. Trois infections ont été rapportées. 23 patients (25 hanches) traités par arthroplastie de hanche et crochet trochantérien ont bénéficié d’un bilan complet. On dénombre 2 cas de pseudarthrose. L’âge moyen était de 86,78 ans. Quinze patients vivaient à domicile. Les scores médians fonctionnels étaient : Score ASA : 2 [2 ; 3] ; Score de Parker : 4 [3 ; 8] ; Score de Devane : 2 [1 ; 2] ; Score Oxford : 29,5 [20 ; 36].Des scores initiaux de Parker >5 (p = 0,0002), ASA <3 (p = 0,0014), de Devane >2 (p = 0,0005) impliquaient de plus grandes chances de survie. Le score de Parker diminue de 2 points après une fracture pertrochantérienne (p = 0,005). Conclusion : Le traitement de ces fractures doit permettre un retour rapide à l’autonomie antérieure des patients âgés. L’arthroplastie associée au crochet trochantérien ne semble pas se compliquer plus souvent de pseudarthrose que les autres moyens de traitement. Le suivi de patients âgés est difficile.

Résumé traduit

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