Titre original :

Évaluation rétrospective de l’apport du dosage plasmatique de l’hormone anti-müllerienne dans le diagnostic et la classification phénotypique du syndrome des ovaires polykystiques

Mots-clés en français :
  • SOPK
  • AMH
  • OPK
  • oligo-anovulation
  • hyperandrogénie
  • phénotype

  • Stein-Leventhal, Syndrome de
  • Hormone antimüllerienne
  • Sang -- Analyse
  • Phénotype
  • Marqueurs biologiques
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Hormone antimullérienne
  • Phénotype
  • Marqueurs biologiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M159
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte: Il n’existe pas de définition réactualisée du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) depuis 2003. Compte tenu de certaines études antérieures, nous avons ajouté le dosage plasmatique de l’hormone anti-müllerienne (AMH) parmi les critères diagnostiques au CHRU de Lille. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer rétrospectivement sa pertinence dans le diagnostic du SOPK et d’évaluer son impact sur la répartition phénotypique. Méthode : Analyse rétrospective, de janvier 2009 à janvier 2016, regroupant 639 patientes présentant un SOPK selon les critères diagnostiques de Rotterdam modifiés utilisés au CHRU de Lille. Au moins deux critères diagnostiques étaient requis parmi l’oligo-anovulation (OA), l’hyperandrogénie (HA) et les ovaires multifolliculaires (OMF) (à l’échographie et/ou taux plasmatique d’AMH élevé). Les données cliniques, biologiques et échographiques ont été analysées. Nous avons réparti la population en quatre groupes selon les phénotypes de Rotterdam, en utilisant les marqueurs des OMF de 3 façons : concordants, échographie positive seule, AMH positive seule. Résultats : Ces deux marqueurs étaient concordants dans 83,9% des cas et discordants dans 16,1% des cas (9% d’échographie positive seule, 7,1% d’AMH positive seule) (p=0,159). Par ailleurs, le taux plasmatique de LH était significativement plus élevé dans le groupe AMH positive seule (p=0,008). L’insulinémie à jeun tendait à être plus élevée dans le groupe échographie positive seule (p=0,065). En utilisant l’échographie et/ou l’AMH comme critère diagnostique, nous observions une quasi-disparition du phénotype B (HA et OA, marqueur(s) d’OMF négatif(s), 2 cas sur 639). Dans les groupes discordants (AMH positive seule, échographie positive seule), la prévalence des phénotypes « mild » C (HA et OMF sans OA) et D (OA et OMF sans HA) était significativement plus importante que dans le groupe concordant (p=0,02 et p=0,02, respectivement). Conclusion : L’ajout du dosage plasmatique de l’AMH semble donc pertinent dans le diagnostic du SOPK car elle rattrape les faux-négatifs de l’échographie. Inversement, cette dernière rattrape ceux de l’AMH. Dès lors, l’utilisation combinée de ces 2 marqueurs entraîne la quasi-disparition du phénotype B. La présence d’OMF deviendrait alors un prérequis au diagnostic. L’échographie pelvienne et l’AMH marquent préférentiellement deux sous-types différents de SOPK et ne sont donc pas redondants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Catteau-Jonard, Sophie

AUTEUR

  • Fraissinet, Alice
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