Titre original :

Evaluation prospective de l’infection dans l’hépatite alcoolique sévère : impact sur la survie avant et après corticothérapie

Mots-clés en français :
  • cirrhose
  • hépatite alcoolique sévère
  • infection

  • Cirrhose hépatique
  • Infections
  • Corticothérapie
  • Survie
  • Hépatite alcoolique
  • Infection
  • Hormones corticosurrénaliennes
  • Taux de survie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2016LIL2M176
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L’hépatite alcoolique sévère (HAA) est associée à une mortalité élevée, notamment en raison d’épisodes infectieux, liés à l’insuffisance hépatocellulaire et au rôle potentiel du traitement par corticoïdes. Méthode : Un bilan infectieux systématique a été réalisé à l’admission chez tous les patients admis pour HAA de 2002 à 2016. Les infections étaient enregistrées avant et après (2 mois) la corticothérapie. Résultats : Quatre-cent-soixante-neuf patients ont été inclus prospectivement. Centcinquante- quatre patients présentaient une infection avant le début des corticoïdes (32,84%). Les patients infectés à l’admission avaient une survie plus basse que les patients non infectés (59,6±4% contre 71±2,6%, p=0,003), en raison d’un risque de décès avant corticothérapie. Après instauration des corticoïdes, 119 patients (37,2%) ont présenté une infection et ces patients avaient une survie à 2 mois plus basse que les patients non infectés (50,2±4,6% contre 77,1±2,4%, p<0,001). Il existait un lien fort entre infection après corticoïdes et réponse selon le score de Lille. Chez les patients répondeurs aux corticoïdes (score de Lille <0,45), l’infection avait un impact indépendant sur la survie (survie à 2 mois de 67,8±7,1% contre 92,7±1,9% chez les patients non infectés, p<0,0001). Avant et après corticothérapie, la pneumopathie était fréquente (respectivement 31,17% et 40,34% des infections), souvent sans documentation microbiologique (62,5% et 64,58%), avec un taux important d’infections opportunistes (14,58% et 25%), notamment de pneumocystoses. Conclusion : L’infection est fréquente et est un pourvoyeur de mortalité important dans l’HAA. Un bilan infectieux systématique et répété au cours du suivi est justifié chez ces patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Louvet, Alexandre

AUTEUR

  • Saffers, Pierre
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