• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M035
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 25/02/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les médecins généralistes réalisent 58% des renouvellements de contraception orale (CO). Peu de patientes sembleraient consulter dans un cadre dédié à leur renouvellement de CO. L'objectif de ce travail était d'évaluer les facteurs déterminant les patientes majeures à faire une demande de renouvellement de CO au cours d'une consultation non dédiée à ce seul motif en médecine générale. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés à partir d'un échantillon raisonné à variation maximale de quatorze patientes recrutées dans quatre cabinets de médecine générale du Nord-Pas-de-Calais, dont la demande de renouvellement survenait au moins en deuxième motif lors d'une consultation. Résultats : La demande non dédiée de renouvellement de CO semblait favorisée par un manque d'anticipation des patientes pour ce renouvellement, la rapidité d'accès à la consultation du médecin généraliste, l'existence d'un suivi régulier par un gynécologue, l'absence d'examen gynécologique pratiqué par un médecin généraliste vu comme polyvalent et non spécialiste d'organe. La pudeur de certaines, liée à l'ancienneté de la relation médecinpatiente ou au genre masculin du médecin généraliste semblait également favoriser la demande non dédiée. Ainsi que la parfaite intégration de la contraception à leur vie quotidienne, l'absence d'effet indésirable rapporté, et l'absence de besoin d'un rappel d'informations concernant leur CO. Le renouvellement d'une contraception ne posant pas problème semblait illégitime à occuper l'intégralité d'une consultation. Les patientes avaient comme principale attente de recevoir leur prescription. Certaines évoquaient même l'intérêt de se procurer directement leur renouvellement de CO en pharmacie sans passer par une consultation médicale. Conclusion : Si certains facteurs déterminant les patientes à renouveler leur CO en dehors d'une consultation dédiée ont pu être mis en évidence, les attitudes des patientes sembleraient intriquées aux pratiques des médecins généralistes. Ces derniers auraient un rôle à jouer pour réorganiser le cadre de leurs consultations.

Résumé traduit

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