Titre original :

Impact de l'arrêt des anticalcineurines au profit d'une monothérapie par mycophenolate mofetil en transplantation hépatique

Mots-clés en français :
  • transplantation hépatique
  • anticalcineurines
  • insuffisance rénale
  • monothérapie MMF
  • rejet
  • aire sous la courbe MPA

  • Foie -- Transplantation
  • Greffe (chirurgie) -- Rejet
  • Insuffisance rénale chronique
  • Immunosuppresseurs
  • Mycophénolate mofétil
  • Transplantation hépatique
  • Rejet du greffon
  • Insuffisance rénale chronique
  • Immunosuppresseurs
  • Acide mycophénolique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2016LIL2M018
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/01/2016

Résumé en langue originale

Résumé : Contexte : Les anticalcineurines (ACN) sont pourvoyeurs d'insuffisance rénale chronique. Leur arrêt au profit d'une monothérapie par Mycophenolate mofetil (MMF) est controversé du fait du risque de rejet. Le dosage, au moyen d'une aire sous la courbe (AUC) bayesienne, de l'acide mycophénolique (MPA) permettrait d'en réduire les risques. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité, la tolérance et le bénéfice de la monothérapie MMF au décours de la transplantation hépatique (TH). Méthode : Entre 2000 et 2014, les patients ayant des effets indésirables sévères des ACN ont été inclus dans une étude prospective évaluant la monothérapie MMF. Avant l'arrêt des ACN, la posologie du MMF était adaptée pour atteindre une AUC cible de 45pg.h/mL. Les données cliniques et biologiques étaient recueillies à l'arrêt des ACN, à 1 mois puis tous les ans pendant 5 ans. Les critères de jugement étaient : le rejet, le bilan hépatique, la tolérance du MMF et l'évolution de la fonction rénale. Résultats : 122 patients ont été inclus. La cause de la TH était l'alcool dans 76% des cas La monothérapie était réalisée en moyenne 6,2±3,8 ans après la TH. La principale cause d'arrêt des ACN était la néphrotoxicité. L'AUC moyenne était de 47,3±17 pg.h/mL. 5 patients ont présenté un rejet aigu (4%). Un an après arrêt des ACN, il n'existait pas de modification des ASAT, ALAT, bilirubine, GGT, et des leucocytes. A 1 an, la fonction rénale s'améliorait significativement dans l'ensemble de la cohorte mais également chez les patients avec clairance <60 et <30mL/kg/min. Le bénéfice rénal était conservé pendant 5 ans. Les patients avec un syndrome métabolique n'amélioraient pas leur fonction rénale. Conclusion : La monothérapie MMF au décours de la TH est sûre chez des transplantés stables, à distance de la greffe et lorsqu'une AUC cible de 45 pg.h/mL est atteinte avant l'arrêt des ACN. Le risque de rejet est faible. La fonction rénale s'améliore significativement et durablement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dharancy, Sébastien

AUTEUR

  • Boulanger-Verlynde , Juliette
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