Titre original :

Intérêt de l’antigénurie légionelle : enquête de pratique et analyse des performances en réanimation

Mots-clés en français :
  • Légionellose
  • antigénurie
  • examen diagnostique
  • enquête de pratique

  • Maladie des légionnaires
  • Infections à légionelles
  • Legionella pneumophila
  • Légionelles
  • Tests de diagnostic rapide
  • Médecine -- Pratique
  • Unités de soins intensifs
  • Maladie des légionnaires
  • Légionellose
  • Legionella pneumophila
  • Legionella
  • Tests diagnostiques courants
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Unités de soins intensifs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2016LIL2M065
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/04/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La légionellose est une pneumonie infectieuse rare mais grave dont le diagnostic de certitude est difficile en routine. L’antigénurie légionelle est un test diagnostique rapide et spécifique, largement prescrit devant un tableau évocateur d’une pneumopathie aiguë grave. Le but de cette étude est d’évaluer la rentabilité de cet examen afin d’envisager une optimisation de sa prescription. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, menée dans l’unité d’accueil et de déchocage médical du CHRU de Lille du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2015. Résultats : Mille cent quarante deux antigénuries légionelle ont été réalisées chez 1002 patients. Trois antigénuries étaient positives, soit une positivité de 0,26%. Cinqcents soixante neuf patients présentaient une pneumopathie, 433 en étaient indemnes. Parmi les patients ne présentant pas de pneumopathie, on comptait notamment 137 bronchites aiguës (hors BPCO) et 123 exacerbations de BPCO. Les 3 patients présentant une légionellose différaient significativement des autres types de pneumopathies par le pourcentage d’intubation (p=0,043), le rapport PaO2/FiO2 (p=0,0107), la durée de ventilation mécanique (p=0,0062), la natrémie (p=0,0125), le taux de CPK (p=0,0225) et le taux de TGO (p=0,0157). Conclusion : Il est fondamental de mieux sélectionner les patients bénéficiant d’une antigénurie légionelle au déchocage médical. L’élaboration d’une fiche de recommandation de prescription de cet examen pourrait être une solution afin de sensibiliser les équipes médicales et d’améliorer la rentabilité de ce test diagnostique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Poissy, Julien

AUTEUR

  • Thieffry, Camille
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