• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2016LIL2M057
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 25/03/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Dans l’intervillite histiocytaire chronique, maladie placentaire rare liée à des complications obstétricales graves, une élévation importante des phosphatases alcalines totales a été évoquée. Objectif : Confirmer l’association entre une élévation pathologique des phosphatases alcalines totales et l’existence d’une intervillite histiocytaire chronique. Matériel et méthodes : Etude cas-témoins à partir des cas d’intervillite histiocytaire chronique ayant bénéficié d’un dosage des phosphatases alcalines totales à un moment quelconque de la grossesse sur une période de 9 années consécutives. Les taux de phosphatases alcalines ont été comparés à ceux des femmes de deux groupes témoins appariés sur l’âge gestationnel au prélèvement, les unes avec des grossesses de déroulement normal (« témoins à bas risque »), les autres avec des grossesses compliquées à fort risque de lésions placentaires telle que, retard de croissance, décès in utero ou prééclampsie (« témoins à haut risque »). Résultats : Dix-huit cas ont été comparés à 18 témoins à bas risque et 18 témoins à haut risque. Par rapport au groupe des témoins à haut risque, les cas présentaient plus d’antécédent de mort in utero (38.9 vs 5.6%, p<0.04). Les phosphatases alcalines étaient significativement plus élevées chez les cas que chez les témoins à bas risque et chez les témoins à haut risque (1088 991 vs 85 31 vs 103 37 UI/l, p<0.001) sans zone de chevauchement entre les distributions. Le seuil de 200 UI/L séparait complètement les distributions entre elles. Conclusion : L’intervillite histiocytaire chronique est une cause d’élévation des phosphatases alcalines totales. Leur place potentielle comme outil diagnostique est illustrée par un cas de récidive avec élévation dès le deuxième trimestre

Résumé traduit

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