• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2015LIL2M344
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 21/10/2015

Résumé en langue originale

La VNI a connu un large essor ces dernières années notamment dans l'indication de la prise en charge du SOH et du patient porteur de BPCO ; deux pathologies avec une incidence qui ne cessent de s'accroître. Un état des lieux des pratiques et attentes en médecine générale, ainsi qu'une identification des obstacles éventuels permettraient d'envisager des voies d'amélioration dans le parcours de soins du patient en ambulatoire. Méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive auprès de 317 médecins généralistes recrutées au sein de la région Nord-Pas-de-Calais, à l'aide d'un questionnaire à choix multiples permettant de, recueillir leur ressenti dans la prise en charge d'un patient sous VNI au domicile, leurs connaissances actuelles et leurs propositions d'améliorations. Résultats : Sur les 317 questionnaires envoyés, 64 questionnaires exploitables ont été retournés (25%). Dans l'ensemble les médecins généralistes ne se sentent pas à l'aise dans la prise en charge d'un patient relevant d'une VNI, 56% plutôt mal à l'aise et 27% pas du tout à l'aise. Parmi les raisons évoquées on retrouve au premier plan un manque de connaissance et de formation dans ce domaine (77%) suivi de près par le sentiment d'avoir un rôle secondaire (70%) dans cette prise en charge attribué au spécialiste / pneumologue. Cependant les médecins généralistes identifient aisément les indications principales de la VNI au domicile : l'insuffisance respiratoire chronique hypercapnique (90%), le SOH (90%) et les maladies Neuromusculaires (88%) et se sentent néanmoins impliqués dans la prise en charge (61%). En cas de décompensation au domicile, ils se retournent facilement vers le pneumologue (92%) ou n'hésitent pas à hospitaliser le patient (47%). Les médecins souhaitent surtout des renseignements sur la conduite à tenir en cas de décompensation (95%) et une meilleure disponibilité du spécialiste (91%). Conclusion : L'enquête a permis de mieux définir les attentes des médecins généralistes pour améliorer la prise en charge d'un patient sous VNI au domicile et d'identifier les principaux obstacles. L'obstacle principal pourrait être surmonté notamment par une amélioration de la communication entre le spécialiste et le médecin généraliste, et pourrait passer par la création d'une brochure / flyer regroupant les informations essentielles à la prise en charge.

Résumé traduit

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