Titre original :

Le médecin généraliste au « tout numérique » : bientôt une réalité ?

Mots-clés en français :
  • médecine générale
  • informatique
  • tout numérique
  • motivations
  • freins
  • recherche qualitative
  • gestion du cabinet
  • aide à la décision
  • télétransmission
  • dématérialisation
  • messagerie sécurisée de santé
  • ROSP
  • formation continue
  • logiciels métier
  • aide à la prescription
  • ordonnance informatisée

  • Médecine -- Informatique
  • Cabinets médicaux -- Informatique
  • Médecins généralistes
  • Informatique médicale
  • Systèmes informatisés de dossiers médicaux
  • Gestion cabinet médical
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M334
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/10/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L'ordonnance «Juppé» du 24 avril 1996 a lancé un mouvement d'informatisation des cabinets médicaux. Il en résulte que la très grande majorité des médecins généralistes (MG) est aujourd'hui équipée. Pourtant leur utilisation de l'informatique reste très hétérogène. Objectifs : Déterminer les motivations et les freins des MG à intégrer l'informatique dans leur pratique quotidienne et ainsi dégager des pistes qui permettront de favoriser l'usage de l'informatique et tendre vers le « tout numérique ». Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-directifs auprès de MG installés en France en 2015. Après retranscription puis codage avec triangularisation, une analyse thématique a été réalisée à l'aide du logiciel QSR NVivo 10. Résultats : 15 MG ont été interrogés. Ils ont exprimé leurs freins à l'usage de l'informatique, au premier rang desquels figurait le manque de temps. Ils rencontraient régulièrement des barrières techniques par méconnaissance des logiciels ou l'apparition de pannes. Ils évoquaient plusieurs craintes notamment la peur d'altérer leur relation avec leurs patients, de devenir de moins bons médecins, de perdre leur liberté ou bien encore de faire face à un défaut de sécurité voire de fiabilité de l'informatique. Les MG ont également précisé ce qui les poussait à s'informatiser, notamment le gain de temps. Ils affectionnaient l'amélioration du suivi du patient, particulièrement grâce à une gestion optimisée de leur dossier et l'amélioration de la relation médecin-patient. La sécurisation de leur pratique était également louée principalement pour l'aide à la prescription et la sécurisation des échanges d'informations. Les médecins appréciaient l'ergonomie des logiciels, la comptabilité simplifiée par l'informatique, mais aussi la déclaration facilitée des indicateurs de la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique (ROSP). Enfin, les MG ont suggéré des pistes favorisant l'usage de l'informatique. Ils insistaient surtout sur la simplification des outils informatiques, la mise en place de formations mieux adaptées, et la prise en compte des « risques informatiques » par la réalisation de sauvegardes régulières, la signature d'un contrat de maintenance et le bon agencement du poste de travail. Conclusion : En somme, les praticiens suggèrent des solutions à portée de main qui pourraient être mises en place rapidement, suite à une campagne de sensibilisation et à l'élaboration de formations dont les contours restent à être déterminés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Knockaert, François-René

AUTEUR

  • Daboul, Guillaume
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