Titre original :

Clindamycine chez les femmes enceintes à faible risque porteuses de vaginose bactérienne au premier trimestre de grossesse : l’essai randomisé en double aveugle PREMEVA1

Mots-clés en français :
  • Vaginose bactérienne
  • grossesse
  • prématurité
  • essai randomisé

  • Vaginose bactérienne
  • Clindamycine
  • Accouchement prématuré
  • Avortement tardif
  • Vaginose bactérienne
  • Vaginose bactérienne
  • Clindamycine
  • Accouchement prématuré
  • Essai contrôlé randomisé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2015LIL2M332
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/10/2015

Résumé en langue originale

Objectif Des méta-analyses récentes ont suggéré qu'un traitement précoce par clindamycine pourrait réduire le risque d'accouchement très prématuré spontané ou d'avortement tardif lié à la vaginose bactérienne. Méthode Dans cette étude randomisée multicentrique, contrôlée par placebo et en double aveugle, les femmes à faible risque porteuses de vaginose bactérienne au premier trimestre de la grossesse étaient randomisées en trois groupes (deux “clindamycine”, un “placebo”), elles recevaient donc de la clindamycine ou un placebo selon un ratio 2/1. Dans les deux bras du groupe clindamycine, la moitié des patientes recevaient une seule cure de 4 jours de clindamycine à la dose quotidienne de 600mg et l'autre moitié des patientes recevaient trois cures de 4 jours de clindamycine (600mg/j) à un mois d'intervalle. Le critère de jugement principal était la réduction des avortements tardifs (16-21 SA) ou des accouchements très prématurés spontanés (22-32 SA). Les critères secondaires incluaient les accouchements prématurés spontanés (22-36 SA). Résultats 84530 femmes enceintes ont été dépistées pour la vaginose bactérienne avant 14 SA. 5630 étaient porteuses de vaginose bactérienne et 2869 ont été randomisées. Les données étaient disponibles pour 2860 d'entre elles. Le taux d'avortements tardifs et d'accouchements très prématurés spontanés (critère de jugement principal) ne différait pas de façon significative entre les groupes clindamycine et placebo (1.2% vs 1.0 %; RR 1.10 [0.53 - 2.32] de même que le taux d'accouchements prématurés spontanés avant 37 SA (4.8% vs 4.1%; RR 1.17 [0.81-1.69]. Les effets indésirables étaient plus fréquents dans le groupe clindamycine (3.0% vs 1.3%, p=0.003) mais aucun n'était sévère. Conclusion Chez les femmes enceintes à faible risque porteuses de vaginose bactérienne au premier trimestre de la grossesse, un traitement précoce par clindamycine orale ne permet pas de réduire les avortements tardifs ou les accouchements très prématurés spontanés ni les accouchements prématurés spontanés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Subtil, Damien

AUTEUR

  • Guinard, Elisabeth
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