Titre original :

La simulation médicale comme moyen pédagogique : intérêt à un an

Mots-clés en français :
  • Simulation
  • haute-fidélité
  • pédagogie
  • fibrillation ventriculaire
  • choc anaphylactique
  • rétention des compétences

  • Médecine -- Étude et enseignement -- Simulation, Méthodes de
  • Médecine d'urgence
  • Réanimation
  • Internes (médecine)
  • Simulation numérique
  • Enseignement médical
  • Médecine d'urgence
  • Réanimation
  • Internat et résidence
  • Mannequins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M266
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/09/2015

Résumé en langue originale

Contexte: La simulation médicale est devenue une méthode pédagogique incontournable pour tous les professionnels de santé. Elle est efficace en terme d’apprentissage et améliore les compétences. Cependant la plupart des études ne se sont concentrées que sur les bénéfices immédiats et la rétention des compétences à court terme. Objectif principal: Étudier l’intérêt et l’apport pédagogique à court, moyen et long terme de la simulation médicale par rapport à une formation classique. Méthodes: Tous les internes de 3ième année du 3ième cycle en anesthésie-réanimation et médecine d’urgence ont été convoqués. Tous ont bénéficié d’une formation théorique avec un rappel des dernières recommandations sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque et du choc anaphylactique. Ils ont été randomisés en 2 groupes et ont reçu une formation pratique sur simulateur haute-fidélité à la prise en charge soit de l’arrêt cardiaque (groupe ACC), soit du choc anaphylactique (groupe CA). Chaque groupe a été évalué à 6 semaines (T0), 6 mois (T1) et 1 an (T2) sur deux scénarii : une fibrillation ventriculaire réfractaire (FV) noté sur 20 points et un choc anaphylactique de grade 3 (CA3) noté sur 30 points. Chaque groupe a servi de groupe témoin à l’autre pour la pathologie dans laquelle il n’a pas reçu de formation spécifique sur simulateur. Les résultats sont exprimés en moyenne avec leurs écarts-types avec « p » < 0,05. Résultats: 46 internes ont été inclus (24 en DESAR et 22 en DESCMU) et randomisés en 2 groupes de 23. Les groupes ACC et CA ont obtenu des notes significativement supérieures dans leur scénario respectif aux 3 temps: T0 (FV: ACC=18,09 [15,18-20] vs CA=7,48 [2,02-12,94]; CA3: CA=27,1 [24,04-30] vs ACC=15,5 [7,55-23,45]), T1 (FV: 18,3 [15,86-20] vs 14,43 [10,13-18,73]; CA3: 28,52 [26,95-30] vs 21,91 [16,6-27,16]) et T2 (FV: 18,94 [17,05-20] vs 14,53 [10,8-18,28]; CA3=28,18 [26,48-29,88] vs 23,76 [20,32-27,2]). Chaque groupe maintenait ses compétences à 1 an (T2 vs T0) et s’améliorait significativement pour la situation critique sur laquelle il n’est pas initialement formé (groupe ACC: CA3=23,76 [20,32-27,2] vs 15,5 [7,55-23,45]; groupe CA: FV=14,53 [10,8-18,28] vs 7,48 [2,02-12,94]). Conclusion: Les participants formés sur simulateur ont des résultats significativement supérieurs à ceux non formés, aussi bien à 6 semaines, 6 mois et 1 an. Les compétences et connaissances acquises en simulation sont maintenues sur le long terme jusqu’à 1 an après une seule séance de formation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Nunes, Frédérico - Coffin, Pierre

AUTEUR

  • Queva, Charles
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