Titre original :

Patients en situation de précarité : quel parcours de soins en médecine générale : étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de patients en accueils de jour et centres d’hébergement du Nord

Mots-clés en français :
  • Précarité
  • pauvreté
  • soins primaires
  • médecin généraliste
  • inégalités sociales de santé

  • Pauvres -- Santé et hygiène
  • Pauvres -- Soins médicaux
  • Relations médecin-patient
  • Médecins généralistes
  • Pauvreté
  • Soins de santé primaires
  • Relations médecin-patient
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M163
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/06/2015

Résumé en langue originale

Contexte: Les inégalités sociales de santé sont connues depuis plusieurs années mais leur mesure reste difficile. Les politiques sociales françaises ont concentré leurs efforts sur la levée du frein financier mais les cadres vivent toujours plus vieux que les ouvriers. Le médecin généraliste (MG) est témoin des différences sociales de par les motifs de consultations et la nécessité d’adapter le parcours de soin. Objectif : L’objectif de ce travail était de décrire le rôle que les patients précaires attribuaient au MG dans leur parcours de soins. Méthode: Quinze entretiens individuels ont été menés auprès de patients en accueils de jour et centres d’hébergement du Nord. Ils ont été analysés qualitativement, par une double lecture selon la méthode de la théorisation ancrée. Résultats : Les patients disent avoir un bon accès au MG, qu’ils reconnaissent comme le pivot de leur parcours de soins. La plupart ont un médecin traitant. Ils privilégient ses compétences humaines et remettent rarement en cause ses compétences biomédicales. Conscients de l’impact de leurs conditions de vie sur leur santé, ils abordent rarement le sujet avec leur MG, qui selon eux devrait poser la question. L’accès aux soins secondaires est bon à l’exception des soins dentaires, de l’optique et des soins avec dépassements d’honoraires. Devant un quotidien difficile, la santé n’est pas toujours une priorité. La santé perçue par le patient est parfois différente de celle évaluée par le médecin. Les patients interrogés ont un parcours de soins à l’image de leur vie : marqué de ruptures. Ils ont pourtant de réels besoins en soin. La souffrance morale est un motif de consultation fréquent. Ils font rarement une demande spontanée d’acte de prévention mais en comprennent l’intérêt. Conclusion : Recueillir et consigner systématiquement les caractéristiques sociales de tous les patients, les considérer comme de véritables facteurs de risque est primordial. Comme pour n’importe quel autre patient, le MG est au centre du parcours de soins des personnes précaires mais l’éducation au corps et à la santé et la promotion des actes de prévention doivent être accrues dans cette population.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mathieu, Alice

AUTEUR

  • Ballidan, Nounja
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