Devenir et suivi des donneurs vivants au CHRU de Lille de 1998 à 2013
- Greffe rénale, donneurs vivants, suivi
- Rein -- Transplantation
- Dons d'organes
- Donneurs d'organes vivants
- Suivi de cohortes de malades
- Transplantation rénale
- Prélèvement d'organes et de tissus
- Donneur vivant
- Continuité des soins
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2014LIL2M480
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 19/12/2014
Résumé en langue originale
Contexte : Le don d’un rein n’est pas un acte thérapeutique standard et sans conséquences pour les donneurs vivants. Sur un plan éthique, il est essentiel de veiller à ce que les suites tardives ne pénalisent pas les donneurs. La loi de Bioéthique de 2004 a rendu obligatoire le suivi des donneurs vivants et l’évaluation des conséquences à distance du prélèvement rénal. Méthode : nous avons étudié les dossiers de l’ensemble des 114 donneurs vivants ayant abouti à une procédure de greffe de 1998 à 2013 au CHRU de Lille. Durant les 5 premières années de suivi ont été évalués les principales complications à court et long terme, l’évolution de la fonction rénale par la mesure de la créatinine et les estimations du débit de filtration glomérulaire (DFG) par les formules du MDRD et du CKD-EPI ainsi que les facteurs de risque cardiovasculaire. Résultats : le suivi au CHRU de Lille est globalement satisfaisant lors des premières années de suivi mais à 5 ans celui-ci commence à s'étioler avec un taux de présence de 71%. La complication clinique la plus fréquente est la douleur que l’on retrouve chez 5% des donneurs à 5 ans, correspondant dans la majorité des cas à des lombalgies. L’étude confirme une stabilisation de la fonction rénale avec une estimation du DFG à 72% de la valeur fonctionnelle pour les deux reins à 5 ans. Les facteurs de risque cardiovasculaire sont dans l’ensemble bien contrôlés ; peu de donneurs présentent une hypertension artérielle et/ou une dyslipidémie nécessitant un traitement, le poids est globalement stable entre le don et 5 ans. Aucune albuminurie significative n'a encore été notée dans le suivi. Conclusion : Dans notre étude sur 5 ans, il ne semble pas y avoir d'impact sur la santé et la qualité de vie des donneurs vivants, confirmant la sélection stricte et rigoureuse des donneurs potentiels. Mais le suivi à long terme est indispensable pour prévenir et dépister les complications tardives éventuelles.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Glowacki, François
AUTEUR
- Roumazeille, Alice