• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M321
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 30/09/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en charge d’un premier épisode de pneumothorax spontané primaire (PSP) est peu consensuelle. L’exsufflation recommandée par certains en première intention est sous utilisée par manque de preuves et de consensus. Méthode : EXPRED (Exsufflation d’un PREmier pneumothorax versus Drainage) est une étude randomisée multicentrique comparant le drainage thoracique standard à l’exsufflation par cathéter pleural dans le traitement du PSP. Les patients inclus entre mai 2009 et avril 2014 étaient âgés de 18 à 50 ans et présentaient un premier épisode de PSP complet, défini par un décollement du poumon sur toute sa hauteur. Le succès était défini par une ré-expansion pulmonaire complète ou la persistance d’un pneumothorax partiel minime sur la radiographie de thorax de face réalisée au décours du geste à 60 minutes et à sept jours (J+7). Ce travail présente les résultats préliminaires de 111 patients sur les 400 inclus dans étude de non infériorité. Résultats : 55 patients ont été randomisés dans le groupe exsufflation et 56 dans le groupe drainage. Une efficacité immédiate significativement supérieure en faveur du drainage était retrouvée (87,5% versus 63,6% ; p = 0,006). Au décours immédiat du geste, les patients drainés étaient significativement plus douloureux (p = 3,8 x 10-6) et plus essoufflés (p = 0,044) que les patients exsufflés. Un recollement pleural à J+7 était obtenu pour 45 patients (86,5%) du groupe drainage et pour 39 patients (80%) du groupe exsufflation (p = 0,51). À J+7, 35,8% (19/53, 2 données manquantes) des patients du groupe exsufflation ont bénéficié avec succès d’une prise en charge ambulatoire sans qu’un autre geste n’ait été réalisé dans l’intervalle. Les durées moyennes d’hospitalisation étaient significativement plus courtes dans le groupe exsufflation par rapport au groupe drainage (-3,7 jours ; p = 0,00045). Les durées moyennes d’arrêt de travail étaient de 18 ± 16,3 jours dans le groupe drainage et de 14,2 ± 12,3 dans le groupe exsufflation (p = 0,34). Conclusion : Ces résultats préliminaires montrent que l’exsufflation par cathéter pleural est une technique séduisante et adaptée pour la prise en charge aux urgences d’un premier épisode de PSP complet. L’analyse des données des 400 patients de l’étude EXPRED permettra d’apporter la puissance nécessaire à l’étude.

Résumé traduit

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