• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2025ULILE099
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 11/07/2025

Résumé en langue originale

La filariose lymphatique, causée en Polynésie française par le ver Wuchereria bancrofti transmis par le moustique Aedes polynesiensis, évolue lentement et reste souvent asymptomatique. Ses formes cliniques graves, comme l'hydrocèle ou l'éléphantiasis, apparaissent après plusieurs années. Le diagnostic précoce est essentiel, tout comme une prise en charge adaptée mêlant traitement antiparasitaire, soins des symptômes et soutien psychosocial. Depuis les années 2000, un programme coordonné par la Direction de la Santé et l’OMS déploie des campagnes de trithérapie, des enquêtes de surveillance et d’évaluation de la transmission et une lutte anti-vectorielle. L’ensemble de ces interventions a permis une réduction significative de la prévalence et du portage parasitaire notamment dans les zones qui ont effectué de manière rigoureuse et répétée le traitement médicamenteux de masse. Les enquêtes d’évaluation de la transmission ont confirmé la diminution de transmission permettant l’arrêt progressif de la distribution de masse dans certaines zones. Toutefois, les Îles Sous-le-Vent et les Marquises Sud restent des zones ou des foyers résiduels persistent, ce qui indique la nécessité de continuer une des actions ciblées et d’un suivi rigoureux. Pour atteindre les objectifs fixés d’élimination de la filariose lymphatique à l’horizon de 2030, il est important de souligner l’importance de maintenir les efforts, la surveillance post traitement de masse et la mobilisation communautaire.