Titre original :

Indigenous contemporary art in Canada : decolonizing representations and institutions

Mots-clés libres :
  • Indigenous art ; Decolonization ; Museums
  • Art autochtone contemporain ; Décolonisation ; Musées
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_MSPL_2025_008
  • Faculté/Ecole : Sciences Po Lille
  • Date de soutenance : 19/05/2025
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : SPL - Management des Institutions Culturelles (MIC)

Résumé

This dissertation examines how contemporary Indigenous arts in Canada serve as a decolonial force, reshaping museum narratives and critiquing state-led reconciliation efforts. Focusing on artists like Norval Morrisseau, Kent Monkman, and Christi Belcourt, it explores how their works reclaim Indigenous histories and challenge colonial myths. Through a postcolonial analytical lens, artworks analysis and interviews with curators and artist, the research traces the evolution of Indigenous art from marginalization to prominence in cultural institutions. Key findings show that Indigenous artists use visual sovereignty and satire to subvert dominant narratives, insisting on self-representation and truth-telling about colonial violence. Their art embodies resistance and resurgence, asserting Indigenous identity and rights on their own terms. At the same time, the study critiques Canada’s politics of reconciliation, revealing how government recognition and absent structural change, can reinforce colonial power dynamics. By highlighting museum case studies and policy analyses, this research project demonstrates that genuine decolonization requires institutional transformation guided by Indigenous self-determination. In sum, contemporary Indigenous art emerges as a powerful catalyst for social critique and healing, urging museums and the public to move beyond token inclusion towards meaningful dialogue and change.

Résumé traduit

Ce mémoire de recherche a pour objectif d’analyser comment les arts visuels autochtones contemporains au Canada agissent comme une force décoloniale en refaçonnant les récits institutionnels et en remettant en cause les politiques étatiques de réconciliation. S’appuyant sur le travail d’artistes comme Norval Morrisseau, Kent Monkman ou encore Christi Belcourt, il montre comment ces artistes réinvestissent l’histoire autochtone et déconstruisent les mythes coloniaux. À travers une approche postcoloniale et des entretiens avec des conservateur·ices, et des artistes, ce projet de recherche retrace l’évolution de l’art autochtone, de sa marginalisation à sa reconnaissance dans les institutions culturelles nationales. Les artistes autochtones mobilisent une souveraineté visuelle et la satire pour subvertir les récits dominants, affirmant leur droit à l’auto-représentation et à la vérité sur la violence coloniale. Leurs oeuvres incarnent la résistance et la résurgence, revendiquant identité et droits autochtones selon leurs propres termes. Parallèlement, cette étude critique la politique de réconciliation du Canada, révélant comment une reconnaissance officielle sans changement structurel peut perpétuer les dynamiques de pouvoir coloniales. À travers l’analyse d’oeuvres ou d’expositions muséales, ce mémoire démontre que la décolonisation véritable requiert une transformation institutionnelle guidée par l’autodétermination autochtone. Ainsi, l’art autochtone contemporain s’impose comme un puissant catalyseur de critique sociale, invitant musées et publics à dépasser l’inclusion symbolique au profit d’un dialogue et de changements significatifs.

  • Directeur(s) de mémoire : Béja, Alice

AUTEUR

  • Brabant, Zoé
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