Titre original :

Facteurs de risque d’insuffisance rénale aiguë après mise à plat-greffe d’anévrisme de l’aorte abdominale

Mots-clés en français :
  • Insuffisance rénale aiguë
  • anévrisme de l’aorte abdominale
  • mise à plat-greffe, mortalité

  • Anévrisme de l'aorte abdominale
  • Insuffisance rénale aiguë
  • Survie (médecine)
  • Hôpitaux -- Durée du séjour
  • Suivi de cohortes de malades
  • Anévrysme de l'aorte abdominale
  • Atteinte rénale aigüe
  • Survie
  • Durée du séjour
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2024ULILM350
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une des complications les plus fréquentes après la mise à plat-greffe d’un anévrisme de l’aorte abdominale (AAA), entraînant une morbimortalité importante. L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs prédictifs d’IRA survenant dans les 7 jours suivant la mise à plat d’un AAA et d’évaluer l’impact de cette complication sur la survie des patients ainsi que sur leur durée d’hospitalisation. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective menée au sein du service d’Anesthésie-Réanimation Cardiovasculaire et Thoracique du Centre Hospitalier Universitaire de Lille. Les patients de plus de 18 ans ayant bénéficié d’une chirurgie ouverte pour mise à plat-greffe d’un AAA entre janvier 2010 et juin 2019 ont été inclus. L’IRA a été définie selon les critères de la classification KDIGO (Kidney Disease Improving Global Outcome). Résultats : Parmi les 403 patients inclus, 112 (28 %) ont présenté une IRA de toutes sévérités confondues et 39 (9,5 %) ont développé une IRA modérée à sévère. Les facteurs indépendamment associés à la survenue d’une IRA comprenaient l’indice de Charlson (OR=1,19 [1,01 – 1,41], p=0,03), la durée d’hypotension artérielle peropératoire (OR=1,4 [1,27 – 1,54], p<0,0001), un clampage supra-rénal supérieur à 30 minutes (OR=4,48 [1,58 – 12,73], p=0,005) et la survenue d’un sepsis postopératoire (OR=2,3 [1,20 – 4,44], p=0,01). En revanche, une dose de noradrénaline supérieure à 0,2 μg/kg/min (OR=0,26 [0,08 – 0,86], p=0,03) et la transfusion de culots globulaires peropératoires (OR=0,28 [0,10 – 0,80], p=0,02) apparaissaient comme des facteurs protecteurs contre l’IRA. L’IRA était significativement associée à une augmentation de la durée d’hospitalisation, tandis que la mortalité n’était pas significativement plus élevée chez les patients présentant une IRA, quelle que soit sa sévérité. Conclusion : L’évaluation préopératoire, l’optimisation hémodynamique peropératoire et la réduction du temps d’ischémie rénale semblent essentiels pour prévenir l’IRA après la mise à plat d’un AAA.

  • Directeur(s) de thèse : Thellier, Lise

AUTEUR

  • Salle, Valentine
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