Intérêt d’une seconde conisation chez les patientes présentant un diagnostic de cancer infiltrant du col utérin de stade IA1 à IB2 présumé sur une association première conisation-IRM (nouvelle classification FIGO 2018)
- Cancer du col de l’utérus
- conisation
- IRM
- stade FIGO 2018
- Col de l'utérus
- Col de l'utérus
- Conisation du col utérin
- Diagnostic précoce
- Tumeurs du col de l'utérus
- Tumeurs du col de l'utérus
- Conisation
- Dépistage précoce du cancer
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
- Identifiant : 2025ULILM098
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 24/04/2025
Résumé en langue originale
Contexte. Le cancer du col de l’utérus est le 4ème cancer de la femme dans le monde. En France, plus de la moitié de ces cancers sont diagnostiqués à un stade précoce. La taille tumorale est le paramètre le plus important pour décider du traitement. La proposition thérapeutique se base alors sur l’association des données d’une conisation et d’une IRM. Une 2ème conisation peut être proposée pour s’assurer de la taille tumorale. Il existe actuellement peu de données permettant de valider cette attitude. Objectifs. Décrire la prise en charge des cancers précoces du col de l’utérus et évaluer l’intérêt d’une 2ème conisation après une première séquence diagnostique comportant une conisation et une IRM. Méthode. Etude rétrospective bicentrique dans les services de chirurgie gynécologique du Centre Hospitalier Universitaire de Lille et du Centre Oscar Lambret de janvier 2012 à décembre 2022 sur dossiers informatisés. Les patientes incluses présentaient un cancer du col de l’utérus de stade FIGO 2018 ≤ IB2 sur l’association des données d’une IRM et d’une conisation (soit une première séquence diagnostique). Les données cliniques, histologiques et d’imagerie ont été recueillies. Les complications opératoires, les stades FIGO et les traitements définitifs ont été étudiés. Résultats. 153 patientes ont été incluses. Après la 1ère séquence diagnostique, il s’agissait de stades IA1 chez 69 (45,1%) patientes, IA2 chez 17 patientes (11,1%), IB1 chez 34 patientes (22,2%) et IB2 chez 33 patientes (21,6%). A l’issue de cette 1ère séquence, il a été proposé la réalisation d’une 2ème conisation chez 69 patientes (45,1%) pour suspicion de résection non in sano. Le taux de complication de ces 2èmes conisations était similaire à celui des premières conisations (14,5% versus 15% pour la 1ère conisation). Un résidu tumoral sur la 2ème conisation était retrouvé chez 19 patientes (27,5%) avec un résidu moyen de 11 mm. Parmi ces patientes, 16 (23,5%) ont changé de stade FIGO et 12 (17,6%) ont eu une modification de prise en charge thérapeutique. Conclusion. Une deuxième conisation modifie dans environ 20% des cas le stade FIGO et la proposition thérapeutique en cas de doute sur la taille tumorale après une première séquence diagnostique associant IRM et conisation dans les cancers de stade inférieur ou égal à IB2.
- Directeur(s) de thèse : Vandendriessche, David
AUTEUR
- Le Bret, Margaux