• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2025ULILE003
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 02/04/2025

Résumé en langue originale

Les benzodiazépines ont toujours été depuis des années une classe pharmacologique qui pouvait poser problème dans le cas de mésusage, de surconsommation. Les autorités de santé ont fait plusieurs études et de ces études ont découlé des recommandations de prescriptions mais également des propositions d’arrêt progressifs du traitement afin d’éviter une dépendance au traitement. L’objectif de cette thèse est d’évaluer dans la population générale, prenant des BZD et apparentés, depuis plusieurs mois : 1) la conformité des prescriptions par rapport au référentiel et 2) la dépendance de ces patients vis-à-vis de ces médicaments. Dans cette étude, il est possible de voir que certains critères respectent les recommandations : comme l’utilisation de molécule à demi-vie courte. En revanche, concernant la durée de prescription ceci n’a pas toujours été respectée seulement 15% des prescriptions au sein de l’étude (12 semaines dans le cadre des anxiolytiques et 28 jours dans le cadre des hypnotiques). La durée de prescription est actuellement toujours trop longue, toujours selon l’étude menée on retrouve pour 71% d’entre eux une prise des traitements en continu pendant plus d’un an. Il y a donc un réel impact à jouer sur la place du pharmacien dans la détection du risque de mésusage ou de dépendance aux traitements. Il serait intéressant de créer des entretiens pharmaceutiques autour de la déprescription des benzodiazépines en accord avec le médecin traitant afin de prendre en charge le patient dans sa globalité que ce soit de l’initiation du traitement, à l’arrêt progressif par palier. Tout cela en évitant le risque de syndrome de sevrage, de chute ou de rebond.