Titre original :

Prévalence des « formes dissociées GH/IGF1 » chez les patients acromégales diagnostiqués au CHU de Lille entre 1999 et 2021 : étude des caractéristiques cliniques, morphologiques, thérapeutiques et anatomopathologiques

Mots-clés en français :
  • GH
  • IGF1
  • discordance
  • HGPO
  • acromégalie
  • adénome hypophysaire

  • Acromégalie
  • Somatropine
  • Facteur de croissance IGF-1
  • Acromégalie
  • Hyperglycémie provoquée
  • Hypophyse -- Tumeurs
  • Acromégalie
  • Hormone de croissance humaine
  • Facteur de croissance IGF-I
  • Hyperglycémie provoquée
  • Adénome hypophysaire à GH
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2024ULILM013
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/02/2024

Résumé en langue originale

Contexte : L’acromégalie est la conséquence d’une sécrétion pathologique de GH : taux d’IGF1 augmenté, anomalies du cycle de GH et freinage pathologique de la GH après charge de glucose. Si, dans la plupart des cas, le diagnostic ne pose aucun problème particulier, la discordance entre ces dosages peut rendre ce diagnostic plus délicat. Objectif : Calculer la prévalence des « formes dissociées GH/IGF1 » et évaluer son retentissement clinique, morphologique, thérapeutique et anatomopathologique. Méthode : Les données cliniques, biologiques, morphologiques et anatomopathologiques de 145 patients diagnostiqués acromégales au CHU de Lille entre 1999 et 2021 ont été étudiées. Les patients ont été classés en deux groupes : « forme dissociée » et « forme non dissociée ». Résultats : 8.9% des patients acromégales présentent une « forme dissociée » avec une prédominance de la forme « GH élevée ». La prévalence des femmes (p = 0.0151) et l’IMC (p = 0.0469) étaient significativement différents entre les deux groupes. Il n’a pas été mis en évidence de différence significative entre les groupes concernant les différents signes cliniques hormis la prévalence du faciès acromégale (p = 0.0008) et la modification de la taille des doigts/pieds (p = 0.0006). Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre les groupes concernant le retentissement clinique de la maladie ou les caractéristiques anatomopathologiques de la tumeur. Il est apparu que les patients du groupe « forme dissociée » ont moins bénéficié d’un traitement par SA en pré-opératoire (p = 0.09), probablement en raison de la taille plus réduite de l’adénome dans ce groupe et de la moindre invasivité des sinus caverneux. Il n’a pas été retrouvé de différence significative des taux de guérison et rémission entre les deux groupes. Conclusion : Il ne semble pas exister de différence significative entre les patients présentant une dissociation biologique, ou non, concernant le retentissement clinique de la maladie, l’agressivité de la tumeur et les taux de guérison et rémission. La reconnaissance du fait que l’acromégalie peut s’accompagner d’un taux d’IGF1 ou, de GH (après HGPO ou sur cycle), normal, illustre bien l’importance de l’association des deux dosages pour le diagnostic de la maladie.

  • Directeur(s) de thèse : Merlen-Kosydar, Emilie

AUTEUR

  • Lancia, Mathilde
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