Titre original :

Évaluation de l’état des connaissances des internes de médecine générale de Lille concernant la maltraitance infantile ainsi que détermination des éventuels freins au signalement

Mots-clés en français :
  • Maltraitance
  • infantile
  • interne
  • évaluation
  • connaissances
  • signalement

  • Violence envers les enfants
  • Signalement d'enfants en danger
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Résidents (médecine)
  • Maltraitance des enfants
  • Déclaration obligatoire
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Internat et résidence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM430
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Devant une augmentation constante du nombre de cas de maltraitance et de la proportion sous-estimée d’enfants maltraités, une évaluation des connaissances des internes de médecine générale concernant son dépistage et son signalement semblait judicieuse, avec pour objectif secondaire de déterminer les principaux freins à ce signalement. Matériel et Méthodes : Étude quantitative, observationnelle, monocentrique. Un recrutement a été réalisé parmi les internes de médecine générale de Lille via les réseaux sociaux. Un questionnaire réalisé via LimeSurvey® leur a été proposé, évaluant leurs connaissances sur les facteurs de risque, signes d’alerte et caractéristiques des ecchymoses et brûlures suspectes. Un score dit sémiologique a été élaboré à partir de ces items. Puis un score dit juridique a été élaboré à partir des items suivants concernant la réalisation du signalement et de l’information préoccupante (IP) en pratique. Résultats : Les connaissances sémiologiques sont bonnes dès le début de l’internat et n’évoluent pas au cours de celui-ci. Par contre, les connaissances sur la réalisation du signalement et de l’IP sont moins bonnes et sont améliorées de façon significative par la réalisation du stage de pédiatrie et selon que l’interne soit en début ou en fin d’internat. Environ 25% des participants ne savent pas où trouver les modèles de rédaction de l’IP ou du signalement ni à qui les adresser. Les principaux freins au signalement retrouvés étaient la peur de signaler à tort et des conséquences sociales qui en découlent ainsi que la peur de la rupture de la relation de confiance entre le médecin traitant et la famille. Conclusion : Les connaissances sur le repérage de la maltraitance sont bonnes chez les internes de médecine générale mais pas celles sur les modalités de réalisation du signalement, qui nécessitent une formation supplémentaire au cours de l’internat.

  • Directeur(s) de thèse : Bettencourt, Anne-Lise

AUTEUR

  • Dupont, Claire
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