Titre original :

Freins et leviers à la pratique du frottis cervico-utérin par les médecins généralistes dans la région des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Cancer du col de l’utérus
  • frottis vaginaux
  • médecin généraliste
  • dépistage

  • Col de l'utérus
  • Frottis vaginaux
  • Médecins généralistes
  • Vaccin antipapillomavirus
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Frottis vaginaux
  • Médecins généralistes
  • Vaccins contre les papillomavirus
  • Dépistage précoce du cancer
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM473
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/11/2024

Résumé en langue originale

Contexte: Le cancer du col de l’utérus est le 11eme cancer le plus fréquent chez la femme en France. Il est attribuable à une infection HPV dans quasiment la totalité des cas. Il est évitable grâce à la vaccination HPV et au dépistage. Le dépistage permet de détecter et de traiter des lésions pré-cancéreuses avant leur transformation en cancer, ainsi que de détecter les cancers à un stade précoce pour augmenter les chances de guérison. Pourtant, le taux de dépistage n’est que de 60% en France. L’objectif principal de cette étude était de déterminer quels sont les freins et les leviers à la pratique du FCU par les médecins généralistes dans la région des Hauts-de-France. Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude quantitative, épidémiologique, observationnelle descriptive, transversale, multicentrique. Un questionnaire en ligne a été diffusé aux médecins généralistes de la région Hauts-de-France de août 2023 à août 2024. Résultats: 65,3% des répondants ont déclaré réaliser des FCU. Les principaux leviers à la réalisation du FCU sont l’enjeu de santé publique que représente le dépistage (87,1%), une demande des patientes (76,3%) et l’intérêt personnel pour la gynécologie (61,2%). Arrivent ensuite l’intérêt pour la réalisation de gestes techniques (51,8%) et le manque de gynécologues et sages-femmes (51,1%). La cotation de l’acte n’est pas un levier important avec seulement 7,9% des répondants. Les principaux freins pour les personnes ne pratiquant pas de FCU sont le manque de temps (43,2%), l’absence de demande des patientes ou le fait qu’il s’agisse d’un acte trop intime (43,2%), le manque de formation (33,8%) et le manque d’intérêt pour la gynécologie (32,4%). Le manque de matériel (17,6%) et la rémunération (17,6%) n’étaient pas des freins importants. Les médecins femmes réalisaient significativement plus de FCU que les hommes. Conclusion: Les médecins généralistes des Hauts-de-France présentent diverses raisons à la réalisation ou non des FCU. Ils ont dans tous les cas un rôle important à jouer dans la prévention du cancer du col de l’utérus, que ce soit par la promotion de la vaccination anti-HPV, par la réalisation de FCU ou par l’orientation de leurs patientes vers des professionnels réalisant les FCU.

  • Directeur(s) de thèse : Bodein, Isabelle

AUTEUR

  • Landru, Mathilde
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