Titre original :

Syndrome d’activation macrophagique après traitement par CAR-T cells anti-CD19 dans les leucémies aigues lymphoblastiques B et les lymphomes non-hodgkiniens B : une étude du registre français DESCAR-T

Mots-clés en français :
  • SAM
  • LAL
  • LNH
  • DESCAR-T

  • Hémopathies malignes
  • Leucémie aigüe lymphoblastique
  • Thérapeutique -- Complications (médecine)
  • Syndrome d'activation macrophagique
  • Récepteurs antigéniques chimériques
  • Tumeurs hématologiques
  • Leucémie-lymphome lymphoblastique à précurseurs B
  • Syndrome d'activation macrophagique
  • Immunothérapie adoptive
Mots-clés en anglais :
  • CAR-T cells

  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2024ULILM401
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2024

Résumé en langue originale

Les CAR-T cells anti-CD19 représentent une avancée révolutionnaire dans le traitement des hémopathies malignes B. Cependant, cette thérapie est associée à des complications potentiellement graves, telles que le CRS et l'ICANS. En revanche, les données sur les syndromes d'activation macrophagique liés aux CAR-T cells (IEC-HS) restent limitées. A partir du registre français DESCAR-T, nous avons décrit les caractéristiques clinico-biologiques et la survie des patients ayant présenté un IEC-HS. Bien que rares, les IEC-HS touchent environ 1 % des patients atteints de LNH-B et 8 % de ceux atteints de LAL-B. Contrairement au CRS, les IEC-HS surviennent généralement plus tardivement, autour du 7ème jour, et se distinguent par des cytopénies sévères et une hyperferritinémie extrême (> 10 000 μg/L). L’IEC-HS entraînent des complications graves, souvent fatales, et nécessitent une prise en charge en réanimation en raison de défaillances multi-viscérales. Malgré des améliorations dans la prise en charge et l’efficacité relative des traitements, les patients atteints d'IEC-HS ont un pronostic sombre, avec un taux de mortalité de 74 % et une OS à un an de 22 % pour les LNH-B et de 46 % pour les LAL-B, bien inférieures aux attentes. Cette faible survie s'explique en partie par un taux élevé de progression de la maladie, ainsi qu'un taux de mortalité non lié aux rechutes de 28 %, environ quatre fois supérieur aux données publiées. Ces résultats soulignent la nécessité d’une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques des IEC-HS et d’une optimisation des stratégies de prise en charge. L'objectif est d'améliorer la survie des patients tout en limitant l’inactivation des CAR-T cells et l'aggravation de l’immunodépression, responsable d'infections sévères, dues aux traitements immunosuppresseurs.

  • Directeur(s) de thèse : Morschhauser, Franck

AUTEUR

  • Gower, Nicolas
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