• Langue : Français
• Discipline : Médecine physique et réadaptation
• Identifiant : 2024ULILM311
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent une cause majeure de handicap moteur dans le monde. Ils entraînent des déficits moteurs associés à l’apparition de mouvements anormaux, tels que la spasticité, limitant les capacités fonctionnelles, notamment la marche. La prise en charge des parésies spastiques repose sur l’injection de toxine botulique et la rééducation physique. L'onde de choc extracorporelle est une nouvelle thérapie par agent physique ayant fait ses preuves dans la réduction de la spasticité. Nous souhaitons évaluer son efficacité sur la marche en tant que thérapie adjuvante à l’injection de toxine botulique chez des patients hémiparétiques spastiques. Méthode : Nous avons réalisé le protocole d’une étude prospective, contrôlée, randomisée, en double aveugle, multicentrique, évaluant l’efficacité sur la marche de l’utilisation de l’ESWT en thérapie adjuvante à la toxine botulique, associée à une rééducation classique, comparativement à une prise en charge par toxine botulique et rééducation classique. Notre objectif principal était fonctionnel et visait à démontrer une amélioration du temps de marche de 6 minutes dans le groupe expérimental à 6 semaines après l’injection. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer à 6 semaines et 3 mois l’amélioration de la spasticité, de la commande motrice volontaire, des amplitudes articulaires et de la douleur à la suite de notre intervention, d’évaluer la satisfaction du patient, et de mesurer la durée des effets bénéfiques apportés par l’ajout de l’ESWT au protocole de rééducation sur la marche. Nous avons défini un nombre de sujets nécessaires de 58 patients. Résultat : Nous avons réalisé un essai de notre protocole d’étude sur un patient volontaire, ce qui a permis de démontrer une bonne tolérance à l’utilisation des ondes de choc, ainsi que l’absence de difficulté dans sa mise en oeuvre. Conclusion : Les résultats de cette étude permettront une amélioration de la connaissance scientifique autour de l’utilisation des ondes de choc extracorporelles utilisées en tant que thérapie adjuvante, et favoriseront leur incorporation dans les protocoles de rééducation après injection de toxine botulique aux membres inférieurs, lorsqu’un objectif d’amélioration de la marche est recherché.