Titre original :

Toxisto : étude du profil clinique des patients ayant un tableau anatomopathologique compatible avec une toxidermie

Mots-clés en français :
  • Toxidermie
  • diagnostic histologique
  • concordance anatomoclinique

  • Toxidermies
  • Cytodiagnostic
  • Biopsie
  • Concordance histologique
  • Toxidermies
  • Cytodiagnostic
  • Biopsie
  • Confrontation clinique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2024ULILM275
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte: Les toxidermies présentent des tableaux clinico-histologiques polymorphes. Le diagnostic histologique peut parfois redresser ou induire en erreur le clinicien, mais peu de données existent sur la concordance clinico-histologique. Cette étude vise à décrire le spectre clinique des patients avec un tableau anatomopathologique compatible avec une toxidermie. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective, incluant des patients via la codification ADICAP (résultats histologiques). Les patients ayant eu une biopsie cutanée entre le 01/01/2011 et le 31/12/2019 ont été inclus si le code diagnostique « OT3900 » (toxidermies) était renseigné. Les hypothèses formulées par le clinicien avant biopsie sont désignées « hypothèses cliniques », celles après biopsie « hypothèses anatomopathologiques » et le diagnostic final, après confrontation anatomoclinique, « diagnostic finalement retenu ». Résultats : Sur 484 biopsies cutanées, 408 étaient réalisées dans notre centre. Trente cas étaient exclus (25 sans courrier du clinicien, 5 mauvaises codifications). Le nombre médian d’hypothèses cliniques était de 2 [1 ; 2] (table II). Le diagnostic de toxidermie avait été évoqué dans 57% des cas (n=217). Une introduction médicamenteuse récente avait été retrouvée dans 63% des cas (n=237). Le nombre médian d’hypothèses anatomopathologiques était de 2 [2 ; 3] (table III). Le diagnostic de toxidermie était suggéré isolément dans 20% des cas (n=70). Les critères histologiques pouvant faire évoquer une toxidermie sont décrits (table IV). Dans cette étude, le diagnostic de toxidermie était toujours évoqué par l’anatomopathologiste. Il était finalement retenu dans 46% des cas (n=165/355). Si le clinicien l’avait évoqué initialement, il était retenu dans 67% des cas (n=145/217). Dans 5 cas (1%), le diagnostic de toxidermie était finalement retenu bien que non évoqué initialement par le clinicien. Les diagnostics différentiels retenus étaient : eczéma dans 8% des cas (n=31), exanthème paraviral dans 6% des cas (n=21), GVH cutanée dans 5% des cas (n=18), lymphome cutané dans moins d’1% des cas (n=3). Les critères histologiques des différents diagnostics retenus sont décrits (table V). Conclusion : Cette étude confirme l’importance de la confrontation anatomoclinique dans les toxidermies et suggère que la rentabilité d’une biopsie cutanée est discutable en cas d’exanthème maculopapuleux.

  • Directeur(s) de thèse : Dezoteux, Frédéric

AUTEUR

  • Philip, Olivier
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