Titre original :

Etude descriptive bicentrique des blocs atrio-ventriculaires congénitaux implantés d'un pacemaker en période néonatale

Mots-clés en français :
  • Bloc atrio-ventriculaire congénital, coeur sain, pacemaker, pédiatrie

  • Bloc du coeur
  • Maladies congénitales
  • Stimulateurs cardiaques
  • Bloc atrioventriculaire
  • Bloc atrioventriculaire
  • Cardiopathies congénitales
  • Pacemaker
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2014LIL2M350
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Le Bloc atrio-ventriculaire congénital (BAVC) est une affection rare, il touche un nouveau-né pour 15000 à 22000 naissances. Aujourd'hui le seul traitement reste l'implantation précoce d'un pace maker. Peu de données sont disponibles chez cette population à haut risque. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective observationnelle. Les nouveaux nés porteurs d'un BAV diagnostiqué en anténatal ou à la naissance et implanté d'un pace maker épicardique dans le mois suivant leur naissance sont inclus dans notre étude. Ils ont été pris en charge au CHRU de Lille et à l'Hôpital de Necker Enfants Malades entre 1993 et 2014. Résultats : 47 patients ont été inclus sur les deux centres. Le diagnostic était posé en anténatal pour 86,5% d'entre eux. Le terme médian de naissance était de 37 (35-38) SA. Le suivi médian était de 5 (2-10) ans. Le délai médian d'implantation de pace maker (PM) était de 3 (2-7) jours avec un poids médian à l'implantation de 2550 g (2030-3110). Il s'agit majoritairement des PM mono chambres (74%), le plus souvent posés par voie sous xiphoïdienne (63%). La mise en place d'une sonde ventriculaire gauche représentait 46% des implantations, dont 65% par voie sous xiphoïdienne. Le PM double chambre (25,5%) était également posé dans 43% des cas par voie sous xiphoïdienne. Le nombre de ré intervention globale s'élevait à 59% au cours du suivi, et le taux de rupture de sonde ventriculaire à 26% dans un délai moyen de 4,75 (2,4-7,15) ans. La durée de vie des sondes ventriculaires étaient de 86% à 5 ans de vie. Il n'y a pas de différence significative entre l'abord sous xiphoïdien et les abords par thoracotomie ou sternotomie en terme de poids à l'implantation, le taux de complications graves, de taux de changement de boitier, de rupture de sonde ventriculaire, ou encore de seuil ventriculaire. 30% des patients développaient une cardiomyopathie dilatée, dont 29% avant pacing. Certaines survenaient à distance, ce qui suggèrent donc une étiologie probablement multifactorielle. Les facteurs prédictifs significatifs de CMD identifiés sont l'index cardiothoracique augmenté, et la baisse de l'hémoglobine pendant l'hospitalisation. Le taux de mortalité globale est de 6,5% (un choc cardiogénique et deux détresses respiratoires). Conclusion : On constate une nette amélioration pronostic du BAVc. L'implantation de PM épicardique précoce peut être réalisée dans les premiers jours de vie en sécurité par voie mini invasive sous xiphoïdienne. Le PM épicardique devrait et pourrait être laissé en place le plus longtemps possible. Certains facteurs prédictifs de CMD sont identifiés et permettraient d'établir un score de risque à établir à partir d'une plus grande cohorte.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Marquie, Christelle

AUTEUR

  • Rahim, Djamila
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