Titre original :

Evaluation de l’acceptabilité d’une injection de nirsevimab en maternité, étude de cohorte monocentrique

Mots-clés en français :
  • Bronchiolite
  • nirsevimab
  • acceptabilité
  • immunisation

  • Virus respiratoire syncytial humain
  • Bronchiolite
  • Anticorps monoclonaux
  • Immunisation des enfants
  • Analyse par cohorte
  • Virus respiratoire syncytial humain
  • Bronchiolite
  • Anticorps monoclonaux
  • Immunisation
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2024ULILM269
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/09/2024

Résumé en langue originale

Introduction : La bronchiolite est une infection virale fréquente du nourrisson, entraînant un lourd fardeau médical et économique. Le nirsevimab, un anticorps monoclonal, disponible depuis septembre 2023 en France, est indiqué pour la prévention de la bronchiolite due au VRS chez les nourrissons. L’objectif principal de ce travail était d’évaluer l’acceptabilité de l’immunisation par le nirsevimab en vie réelle et les motifs d’acceptation ou de refus. Méthodes : il s’agissait d’une étude de cohorte prospective, monocentrique à la maternité Jeanne de Flandre Lille du 18/09/2023 au 11/01/2024, incluant les nouveau-nés dont les parents avaient donné leur consentement pour participer à l’étude et au suivi. Un questionnaire était compété avec les parents qu’ils aient accepté ou non l’injection pour leur nouveau-né. Résultats principaux : Un total de 477 nouveau-nés et 466 mères ont participé à l'étude, avec un taux d'acceptation du nirsevimab de 91,6 %. Les principales motivations d'acceptation étaient la protection du nouveau-né (54 %) et le fait d'avoir reçu une information anténatale appropriée (36 %). Parmi ceux qui ont refusé l'injection, les raisons invoquées étaient le manque de recul (35 %) et la crainte des effets secondaires (23 %). Une meilleure acceptation de l'immunisation était associée à une parité plus faible, à l'activité professionnelle du conjoint et à un âge maternel plus avancé. Conclusion : L’acceptabilité était élevée dans notre étude (91,6%) malgré la nécessité d’une injection intra-musculaire et la nouveauté du traitement. L’information anténatale des futurs parents parait essentielle via les différents moyens de communications disponibles pour maintenir un taux d’immunisation élevé.

  • Directeur(s) de thèse : Rakza, Thameur

AUTEUR

  • Ocana de Sentuary, Charlotte
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