Titre original :

Étude rétrospective multicentrique comparant l’efficacité de l’ajout du bévacizumab à la chimiothérapie chez des patientes atteintes d’adénocarcinome séreux de bas grade de l’ovaire métastatique d’emblée ou en première récidive

Mots-clés en français :
  • Adénocarcinome séreux de bas grade de l’ovaire
  • stade avancé
  • récidive
  • bévacizumab

  • Carcinome séreux de bas grade
  • Bévacizumab
  • Médicaments -- Efficacité
  • Survie (médecine)
  • Tumeurs de l'ovaire
  • Bévacizumab
  • Résultat thérapeutique
  • Survie sans rechute
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2024ULILM229
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/09/2024

Résumé en langue originale

Contexte : L’adénocarcinome séreux de bas grade de l’ovaire (LGSC) est un type histologique rare dont la prise en charge repose sur des études de faible niveau de preuve. Le bévacizumab semble avoir une efficacité en termes de réponse et de survie sans récidive. Matériel et Méthodes : Une cohorte rétrospective multicentrique été réalisée chez des patientes (pts) avec LGSC localement avancé ou métastatique au diagnostic ou en première récidive dans 10 centres français entre 2015 et 2023. Les données sur les caractéristiques clinicobiologiques, la stadification et la prise en charge thérapeutique ont été recueillies. La survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) ont été estimées par la méthode de Kaplan Meier. Résultats : 61 pts ont été incluses : 28 pts (45.9%) au diagnostic et 33 pts (54.1%) à la récidive. Cette étude n'a pas montré de différence statistiquement significative en termes de SSP (27.9 mois dans le bras chimiothérapie seule vs. 22.4 mois dans le groupe avec bévacizumab, p=0.70) et survie globale (81.7 mois dans le groupe chimiothérapie seule vs. 78.1 mois dans le groupe bévacizumab, p=0.97). Dans la population globale, le taux de réponse globale (RC + RP) dans le groupe bévacizumab était de 56.5 % contre 45.9 % dans le groupe chimiothérapie seule et le taux de bénéfice clinique (RC + RP + MS) était de 95.6 % contre 81 % respectivement. Il semble y avoir de meilleurs taux de SSP dans les deux premières années, période durant laquelle le bévacizumab est administré. Un âge >= 60 ans est associé à une moins bonne SSP. Il y avait autant d’effets secondaires de grade III (13% en moyenne), aucun décès toxique n’a été rapporté. Conclusion : L’étude n’a pas montré d’amélioration de la SSP ni SG. Les taux de réponse et de SSP semblent améliorés lorsque les patientes sont sous bévacizumab. Les effectifs limités pourraient être à l’origine d’une absence de significativité. Des inclusions supplémentaires sont en cours.

  • Directeur(s) de thèse : Abdeddaim, Cyril

AUTEUR

  • Brienne, Éloïse
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